La correspondance d'Albert Bailly Volume IV Années 1652-1653 publiée sous la direction de Gianni Mombello

Lettre 283 1 43 Cet Arc hevesque que j ' ay l ' honneur de connoistre beaucoup, et tres fami l ierement, ne veut point changer de profession, Di eu le veuille. Je l ' y porterei , pour son salut, autant que j e pourre i . Y.A . R . voie c e que j e puis faire en cette conjoncture pour le bien de la courone, et croie, s ' i l luy plaist, que je suis entierement, et avec un s ingul ier respect, Madame, de Y. A.R. le tres humble, tres obeissant, et tres fidele serviteur D. Albert Bailly De Paris ce 30. Juillet 1 652. �M. le Cardinal a traité avec M. de Mets" pour I ' evesché de la ville de ce nom', et avec M. de Chombert'' pour le gouvernement. Mais c ' est s' eloigner trop peu de Paris pour faire la paix . le l " aoüt, alors que la duchesse de Nemours préféra s e rendre au couvent d e Sainte-Marie. pour apaiser sa douleur. Cf. DUBUI SSON AUBENAY. op. c i t . , t . 1 1 . respect i vement pp. 266 et 264 " Il s · agit de Gaston Bourbon. comte de Verneui l . qui devint Henri de Bourbon-Verne u i l ( 1 60 1 - 1 68 2 ) dep u i s s o n baptême en 1 607 . F i l s nature l d' Henri L V e t d e Catheri ne­ Henriette de B al zac d · Entragues. Henri de Bourbon fut légit i mé en 1 603. 1 1 porta longtemps le t itre d ' évêque de Metz et de prince du Saint Empi re ( 1 6 1 2- 1 65 2 ) : il fut aussi abbé de Saint-Germain-des-Prés. Puis. à soixante ans passés. il se défroqua. Il devint alors cheva lier de S a i nt Esprit en décembre l 66 1 . duc e t pair de Verne u i l e n 1 66 3 . ambassadeur extraordinaire en Angleterre e n 1 665. gouverneur d u Languedoc en 1 666. I l se maria en 1 668 avec Charlotte Séguier, veuve du duc de Sul ly. Grâce au mariage de sa sœur. Gabrielle-Angélique. il devint le beau-frère du duc d' Épernon. Cf. TALLEMANT DES R É AUX. Historiettes, op. cit.. t.I. pp. 675. 726. 1 1 97 : Dictionnaire du Gmnd Siècle, op. cil.. p. 1 578 b. ' Au moment de parti r pour son second exiL Mazarin essaya d' obtenir le gouvernement, l 'évêché et les deux abbayes ( Saint-Clément et Saint-Vincent) de Metz. même si cet évêché était hors des accords prévus par les lettres patentes d'avril 1 639, telles que l a Chambre des Comptes l e s avait enregi strées. Le Card i n a l désirait cette p l ace pour s' assurer de bonnes ressources d' argent. la garde d'un pays-frontière. en un temps si périlleux pour l u i . et « au dire de certains. [pour] parvenir plus aisément. comme évêque et gouverneur. à faire casser par le Parlement du l ieu les arrêts rendus contre l u i par le Parlement de Paris » (M. LAURAIN-PORTEMER. É tudes Mowrines. op. cit.. t.L p. 1 00). Les premiers bruits sur cet arrangement. qui se produisit réellement en aoüt 1 652, avaient déj à c i rculé au début de l ' année. Cf. la l e tt re que le cheval ier de S é v i gné envoya à Turi n le 22 mars 1 652 : D . B RANDT. Les lettres du chevalier de Shigné . . . . op. c i t . , lett. XlX . p . 1 87. 0 Il s ' ag i t du maréchal de Schomberg. Cf. le Journal de DUBU ISSON AUBENAY. t.11.

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