La correspondance d'Albert Bailly Volume IV Années 1652-1653 publiée sous la direction de Gianni Mombello
1 52 C11rrc.1pmulunce d 'A. Bai/Ir - 1652 - 1653 Gazette 286 A. S .T. , Corte, Lettere Ministri-Francia, m. 58 , fasc.6, 29/2 Destinataire : Lieu et date : Support : Autres mentions : Madame Royale Pari s, 30 août 1 652 1 bifeui llet (f° 1 v ) 1 4. 7 "'bre De Paris ce 30. Aoust 1 652. J ' ay prié Mons ' Sansoz de demander pardon à V.A . R . pour ' moi du zele i nconsideré qui me fit trop haler de luy donner l a nouve l l e de la mort de M . de Nemours, e t j ' espere que vostre i ncomparable bonté, qui est acoutumée mesme à pardoner les fautes de malice, tant e l l e sçait i miter la nature de Dieu, me pardonera facil ement celle que la seul e passion de la servi r trop d i ligemment m ' a fai t commettre. J ' avoi s protesté à M . Sansoz de ne poin t escrire j usques au moment que je recevrai s l ' abolition de mon offence, mais le pacquet de M . le marq[uis] de Sa i n te Fricque, que je v i en s de recevoi r, et auquel j e ne pu i s ceder l' advantage de l a dil igence, me force de me retracter, et de joindre ma l ettre à la sienne pour aller au moin s du pair avec luy. / (f0 2r) Vostre Alt[esse] trouvera ici une lettre 1 que j' ay receue de Compiegne°: elle conoistra le caractere qui luy aprendra la disposition de l a Cour pour la paix2• J ' avais' escrit à ce Prelat confi den t de la Reyne - c ' est I ' evesque de Glandeve'- deux c hoses. La premiere: qu' il pouvait asseurer sa Magesté de la passion que M. l e Chancelier avoi t pour le service du Roy"; et la seconde : qu' i l servirait util ement l eurs Magestés en leur preschant l a douceur, et l a ' Il s ' agit d e l a lettre D . ' L a cour rési dait à Compiègne depui s le 2 0 août. Cf. les Œuvres de La Rochefournuld, op. cit., t.lll, lettre n° XXIV, p. 64. ' Sur ce personnage. cf. la gazette 269, note 2 1 . ' « Le Chancel ier de France. M . Séguier. voyant, comme i l est vraisemblable, l a lieutenance générale de M. d'Orléans cessante, les armes des Princes à bas et l eur crédi t à bas dans l e Parlement d e Paris ( . . . ), e t q u 'ainsi i 1 ne pourroit pas y faire la vérification d u duché-pairie de Saint-Liébaut, qui est à lui, qui l ui était promise, écrit une grande lettre de soum ission au Roi » . Ce dernier décida de l e pardonner pourvu q u ' i l le réjoignit (DUBUISSON AUBENAY, op. cit., t.11, p. 275).
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