La correspondance d'Albert Bailly Volume IV Années 1652-1653 publiée sous la direction de Gianni Mombello

Ga�ette 300 Gazette 300 A. S .T. , Corte, Lettere Ministri-Francia, m.58, fasc.6, 45/2 Destinataire : Lieu et date : Support : Autres mentions : Madame Royale s.1.n.d. [début de j anvier] 1 l feu i l let p l i é / 2 1 9 M . Lautrec2, q u i e s t o i t pens i ona i r e d e V. A . R . e t q u i envo i o i t tous l e s ordinaires des gazetes manu-scri ttes à M . d e Saint Thomas\ est tousjours pri sonier au Pet i t Chate let4• Mons' le Lieutenant Crimi ne l ' v i en t de me di re que le L i eutenant Civi l6, et l uy l ' on t i nterrogé durant" deux jours, et ' Cette gazette n ' est pas datée. Cependant. le fait que B ai lly y relate des événements (la détention de Lautrec, les bruits intéressant le sort de Mazarin, . . . ) que le baron de Grésy rapporte également dans son ordinaire du 3 janvier 1 653, nous fait inférer qu'il faut la ranger parmi celles qui ont été écrites au début de j anvier 1 653. ' Sur ce personnage, voir l a gazette 298. note 2 1 . ·' Sur le personnage, cf. la gazette 298, note 1 . • Lautrec avait été emprisonné vraisemblablement à l a fin de décembre 1 652, comme l ' on déduit d'une gazette du baron Cise de Grésy, datée du 3 janvier : « L'ordinaire passé, comme ma despeche estoit fermée, il vint un des gens de Mons' Leutrek qui me donna part comme il estoit en prison. Je n 'ouvry pas ma despeche pour vous donner cet advis : vous la receutes par Mons' I ' Ambassadeur. ( . . . ) Un certain Fontaine, que l ' on mit dans la Bastille il y a cinq ou six semaines, a deposé que le dit Leutrek avoit i ntelligence avec Monsieur le prince de Condé, qui est cause que l 'on l'at mis au Chastellet. Il soutient le contraire de la deposition faitte contre luy et offre de j ustifier son dire. Madame sa femme ( . . . ) espere que l'on le pourra bientost mettre en liberté » (A.S.T., Corte, Lettere Ministri-Francia, m.60, fasc. 1 . lett. 2/3, au marquis de Saint-Thomas). Malgré cela, l e 1 0 janvier 1 653, Lautrec était encore en prison et, dans son ordinaire, le baron de Grésy écrivait : « Il [ Lautrec] doit estre ce soir ouy et ensuitte mis en liberté, puisqu'il se justiffie avantageusement de ce dont il avoit esté accusé » ( ibid., lett.3/5) . Le 30 janvier, pourtant, le prisonnier rêvait encore d'être l ibéré ( ibid., lett. 1 2/4 ). » ' Jacques Tardieu ( 1 593- 1 665). " Dreux d' Aubray ( 1 600- 1 666), lieutenant civil depuis 1 643, père de Marie-Madeleine d'Aubray. marquise de Brinvillier, qui finit par empoisonner beaucoup de membres de sa fami lle et, parmi eux, son père aussi ; cf. Y SINGER-LECOCQ. op. cit., p. 1 0, n.9 Sur la fonction des lieutenants criminel et civil, cf. M . MARION. Dictionnaire des institutions de la France aux XVI/" et XV!lf" siècles. Paris. Picard, 1 979, réimpression édition originale l 923, p. 335.

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