La correspondance d'Albert Bailly Volume IV Années 1652-1653 publiée sous la direction de Gianni Mombello
230 Corre.1po11donce d 'A. Boil/y - 1652 - 1653 d ' al ler prendre sa place, car i l est constant qu ' on veut, en toutes choses, complaire à Y.A . R . 1 1 • Tous les residents des Princes, et des Republ iques. enragent de l a prerogative de nostre Ambassade ur12, mai s il faut qu ' i l s a i en t patience. Tous vos serviteurs en font des feux de j oye. Et, quoique l e Roy, recevant nostre Ambassadeur comme royal , n ' ai t donné à S . A . R . qu ' un diamant bru t , et hors d ' euvre, i l faut esperer, par l a maxime que qui commence à bien fai re con t i nue , que Sa Magesté toute genereuse donn era de quoy po l i r, et enchasser cette r i che pierre . Tan t y a que tous disent à la cour que l' on n ' abandonera j amais Y. A . R . e t que l a France mettra tout pour tout infal l ibl ement pour vous conserver, et pour reconquerir ce qui apartient à S.A.R. dans l e Monferat./ ( f0 2v) battuto altrove i l Carasana f =Caracène], e che sperava d ïrnver la med[esim Ja fortuna i n Itali a » (A . S .T.. Corte. Lettere Mi11istri-Fm11cia, m.58. fasc.5. lett. 5 7/2, d u 2 0 septembre 1 652. à M . R . ) . Parti de Paris Je 6 octobre. Joachim de Quincé arriva ù Turin le 6 décembre 1 652, accompagné du marquis de Richelieu : cf. la Gu::ette 11° 1 49, Turin. Je 7 décembre 1 652. p. J 1 70. Le 1 8 j anvier 1 65 3 . Madame Royale écri v i t au baron de Grésy. ù propos de cc comte : « M' le comte de Quincé qui est desjà icy est plein de courage et de volonté de bien agir. 11 ne luy en faut que donner les moyens. La Reyne l ' ayant p ro pos é au Roy [ pour [ le commandement de ses armées en Italie. et nous ayant declaré par ses l ettres qu' i l est sa creature. nous sommes sat i s faitte de l ' avoir icy et nous n'en desirons poi n t d' autres » ( A.S .T.. Corte. Letterc Mi11i.1tri-Fm11ciu. m.59. cit.. lett. du J 8 janvier 1 65 3 . p . 5 5 8 ) . " Le remplacement éventuel d u comte d e Quin cé entraîna des pourparlers longs e t délicats. D ' une part. Christine de Savoie était satisfaite des services de cet homme de guerre. et s'opposait à la venue au Piémont du prince Thomas (cf. supra. n.7) : d 'autre part. « le Roy [ Louis X I V J. faisant passer une armé [ sic] considerable en Piemont. il [voulait ] aussy, pour la reputation de ses armés. qu'elle 1 füt J commandée par un Mareschal de France. soubz lequel Mons' le comte de Quincé [serait] tres aise cfestre employé » (A.S.T. . Corte. Lelfere Mi11istri-Francia. m .60. fasc. I , lett. 1 3/6 du 7 février 1 65 3 . le baron de Grésy à M.R. ) . À Paris. on estimait le comte un homme vaillant et courageux, mais dépourvu des « autres qualités requises à un general ( . . . ). U ne bonne personne sujette à boi re et q u i , sans faire retlection à autre chose, 1 sera i t allé] faci lement faire la cour à Mons' le comte Philippe. ü Mons' le comte Tane et à plusieurs autres de ces Mess" ù leur levé ,, ( cf. ibid . . lett. 1 5/4 d u 7 février 1 653, à M.R.). Finalement. l e commandement des troupes françaises fut donné au maréchal de Grancey : malgré c e l a Je comte Qu i ncé demeura clans J e Piémont. " Depuis quelque temps déjà. l ' abbé d" Aglié négociait pour recevoir les honneurs réservés
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