La correspondance d'Albert Bailly Volume IV Années 1652-1653 publiée sous la direction de Gianni Mombello
Leure 3 1 3 Lettre 313 A. S .T. , Corte, Lettere Ministri-Francia, rn .58, fasc.6. 60/2 Destinotaire : Lieu et date : Support : Autres mentions : Madame. Madame Royale s . 1 .n.d. 1 bifeui llet ( f" 2v blanc) ( f0 l r) P. Bal ly Ju i n 1 653 . 5 Jui llet 269 V.A . R . mesure, et regle tousjours les graces qu ' elle fait plus par sa propre generosité que par l e merite, et mesme par le beso i n de ceux à qu i e l l e daigne les / ( f0 2r) verser, e t i l n ' y a persane qu i ai t l ' honeur de les recevoi r qu i n ' avoue qu ' e l les surpassent ses esperances, et qu ' e l les" sontb au dessus de ses necessités. Au mo i ns , Madame, ce l l es qu ' i l vous a p l u de me repandre, presque depuis le premier moment que j ' ay eu le bien d'estre conu de V.A.R. , ont toutes esté plus grandes que mon espoi r, pour vaste qu ' i l ait esté, et je pu i s d i re de vos profus i ons , Madame, ce que l e p l us sage des Romains dit autresfois de celles de Di eu ; qu ' e l le m ' a donné non seulement le necessaire, et l e bien seant, mais encore le delectable. I l est vray, Madame: toutes les faveurs qu ' e l le m' a fai tes ont esté extremes, mais celle qu ' el l e a eu l a bonté d' octroier à nos peres de Ton on 1 , à ma' consideration, est tout à fai t excessive, et surprenante, puisque je ne luy ai jamais demandé que sa protectiond contre leurs parties, et son / (f0 1 v ) autorité, et entremise pour les accorder. Et, passant par dessus mes tres humbles prieres, et mes propres attantes, elle a, de plus, fait evoquer à la persane de S .A. R . tout le proces, avec ses depandances, pour rendre un i l lustre temoignage à ce que je viens de d i re de ses l argesses i n fi n ies, qu ' elles surmontent nos pensées. et nos indigences. C' est pour cette mesme raison, Madame. que je prens la hardiesse aujour- ' Sur le procès qui opposa les Barnabites aux frères du collège de la Sai nte-Maison de Thonon. cf la lettre 278. note 1 . En 1 65 3 . une sentence de Charles-Emmanuel I l donna raison aux Pères de Saint-Paul et obligea le Conseil du collège de Thonon à leur donner un supplément de ducatons, comme les premiers demandaient.
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