La correspondance d'Albert Bailly Volume IV Années 1652-1653 publiée sous la direction de Gianni Mombello

Gu;.ette 322 303 Ce q u ' i l faut necessai remen t que j ' adj oute est que M . de Nemours me commence à temoigner qu ' i l se lasse de porter l a robbe longue' 1 • Je direi tout le1 détail de ses desseins à Y.A.R. la semaine procheine. Deux cent mille livres de rente que Mado11e de Longue-v i l l e a en fonds de terre l uy donnent dans la veue22• Les Princes sont fragi les aussi bien que les autres, si on excepte une Mere, et son fil s''. " S iL· . " '" I ' . . sur +')')+. , +Je+. " " p ar '" sur '" p n u r '' . ' Sic. ' Ce qui suit a été écrit dans la marge gauche du feui llet. '' Dans la seconde partie de l ' année 1 653. le bru i t que l 'archevêque de Reims quittait l ' état se fit de plus en plus i nsistant ; cette rumeur courait dès la fin de 1 652. Cf. la lettre que l e chevalier d e Sévigné écrivit l e 2 9 novembre 1 652 à Madame Royale : « Le bruit continue plus que jamés que M . de Rheims qu i te la soutane pour espouser Mademoiselle de Longueville et que l ' abbé de La Riviere traite avecque l u i pour ses beneftïces » ( D . B RAND I . Les lettres d u chevalier de Sfrigné . . . , mémoire d e d i p lôme cit.. lett. LVI, p. 332). " À l'époque. Marie d'Orléans-Longueville. descendante directe de Dunois. était l ' une des plus riches héritières de France, sinon la plus riche. Cf. les Mémoires de Marie d 'Orléans duchesse de Nemours . . . . par M . CUÉN IN , op. cit., p. 1 1 . '' Référence volontairement équivoque : Bailly compl imente la régente Christine et son fils Charles-Emmanuel 11. mais aussi Anne cl' Autriche et le jeune Louis XIV.

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