La correspondance d'Albert Bailly Volume IV Années 1652-1653 publiée sous la direction de Gianni Mombello
96 C11rrespo11du11ce d 'A. Buill.1· - 1 652- 1653 On vient tout presentement de me dire. et de me souten i r que Montargi s'' est rendu aux Pri nces, et que le comte d ' Harcourt est mai stre de l a campaigne en Gu ienne. "Ün asseure que ! ' Epousée "' voudra i t bien estre icy, ses yeux estant tres i ncommodés de l ' humidité de l ' air qui les font étrangement distil ler, outre qu 'eJte ne peut pas, dans l ' incommodité du voyage, demeurer si long temps au lict qu' elle avoit acoutumé, ce qui la fait maigrir, et menacer M . le Prince de la perte entiere de ses bones graces. J ' aurois un i l lustre compagnon. " Ce qui suit a été écrit dans un b i l let. qu'on trouve à l' intérieur du bifeuillet. là. i l n 'était pas encore Lord Protecteur: i 1 le devint le 1 6 décembre 1 653, aux termes d" une constitution appelée I' Instrument de gourer11eme11t. " Montargis fut pris sans résistance par Condé : « on le qui tta de bonne heure » , dit La Rochefoucauld. « parce quïl étoit rempli de blé et de vin. dont o n se pouvoit servi r au beso i n , et aussi pour donner un exemple de douceur q u i pût produi re quelque effet avantageux pour le parti dans les autres v illes » (Œuvres de La Rochefàucauld. op. cit.. t.11. pp. 364-365 ) . "' C'est-à-dire Marie de Bourbon-Soissons, princesse de Carignan (cf. l e billet A, note 4).
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