La correspondance d'Albert Bailly Volume IX Années 1673-1676 publiée sous la direction de Gianni Mombello

1 30 Correspondance d 'A. Bailly - 1673 - 1 676 Lettre 703 A. S .T. , Corte, Lettere Vescovi, m. 20, fasc. 7, lett. 90 Destinataire: Lieu et date d'envoi: Support: Autres mentions: Monseigneur, Charles-Emmanuel II [Aoste], 26 décembre 1 674 1 bifeuillet (ff. 1 v, 2v blancs) f0 2v, autre main: decembre 1 674. Evesque d' Aouste. Comme il n ' est rien au monde que je souhaite plus que la prosperité de V.A.R., aussi les plus ardentes prieres que je dois faire à Dieu au premier jour de l ' année qui est si proche seront / [f0 2r] qu' i l l ui plaise vous l a faire commencer, continuer et finir dans une plenitude d e felicité e t de santé aussi parfaite que V.A.R.. J' ay pris la hardiesse, Monseigneur, ces jours passés, de l u i envoier une petite apologie de ma façon 1 pour j ustifier son innocence contre ce demon travesti en home qui a eu l ' impieté de l a calomnier2• J ' y ajoute" quelquesb vers en faveur de votre irreprehen sible Surintendant de finances3 et j e fais j ustice, puisque V.A.R. sçait bien le fonds de son integrité et, qu' estant attaqué conjointement avec elle, la de­ fence doit estre commune. Je supplie tres humblement V.A .R. d' aimer mon zele et de me croire plus que persone de la terre, 1 I l s ' agit des vers écrits sur un feuillet, emboîté dans cette lettre et numéroté 90bis aux A.S.T., auquel nous avons attribué le n. 704. Ils se terminent avec la mention autographe de Bailly : « Episcopus Augustensis hanc sententiam potius quam apologiam pronuncia­ bat ». ' Charles-Antoine B lancardi, cf. lettre 702, note 1 . 3 Nous n ' avons pas retrouvé ces vers. Même si depuis le 29 mai 1 67 3 le surintendant des finances était Giovanni-Andrea Fen-ari (sur lui lettre 76 1 , note 8) nous pensons que Bailly se réfère à l 'ancien surintendant Jean-Baptiste Truchi (cf. lettre 678, note 6) car, d' après Claretta (Storia del regno, cit., t. II, p. 478), en 1 674 on répandit un l ibelle diffa­ matoire contre ce magistrat qui écrivait à ce propos à Charles-Emmanuel : « La vita m i è cara e più l a riputazione, questa è manifestamente lacerata e quella i n pericolo. Spero nella giustizia di Y.A.R. i l riparo a tutto con quelle forme che sono proprie, altrimenti mi sarà impossibil e di poter più servire. Io nulla addimando, se non riparo alla vita e riputa­ zJOne ».

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