La correspondance d'Albert Bailly Volume IX Années 1673-1676 publiée sous la direction de Gianni Mombello

1 34 Correspondonce d 'A . Bailly - 1673- 1 676 Paraphrase française Un ennemi injuste m' outrage en m' attaquant par parolles et par libelles Mais un Dieu j uste me met à couvert de la malice de ce cruel adversaire. Il y a un Dieu dans les cieux qui protege les interests des roys et i l prend soin des miens. Fort bien et avec grande justice, mon Prince, mesprisés les attaques qu' on vous fait Et vivés avec les avantages et les ornements de vostre innocence accoustumée. Un escrivain satyrique et incensé essayant de noircir d' opprobres les Dieux de la terre Parait sage en ce seul point. C ' est que par une contreverité heureuse, i l les courone de louanges et les couvre de gloire. Ceux qui ont l 'honneur de vous bien cognoistre, grand Prince, Jurent que vous estes i rreprehensible, et ceux qui ne vous cognoissent pas, ne l e croient point. Vous estes nai du grand Victor, orné d ' innocence et de probité mais vous le surpassés. Vous estes l ' amour de vos peuples, vous aymés la justice et la rendez exactement. Ainsy votre conscience ne vous fai sant / [f02r] Point de reproches moqués vous des mesdisants et des murmures Dont les plus saincts ne sont pas exempts et c ' est sur ce ferme Fondement que je dis tousjours que votre barbare et Infame calomniateur malgré luy vous loue en vous blasmant. Voilà, grand Prince, de petites et fa ibles louanges que je vous presente. Les plus grands eloges qu' on puisse faire aux Dieux sont tousjours faibles et fort petits, en comparaison de leurs merites infinis. dJe supplie tres humblement leurs Altesses Royales d' agreer les faibles efforts de plus fort zele qui fut jamais . "Augustensis s u r Augustnse. 0 ] a signature qui suit est de la main d e Bailly. ' l a note qui suit est de la main de B ai lly. dle passage qui suit est écrit de la main de Bail ly.

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