La correspondance d'Albert Bailly Volume IX Années 1673-1676 publiée sous la direction de Gianni Mombello
1 60 Cnrre.1ponda11ce d 'A. Baillv - 1673- 1676 Lettre 720 A. S .T. , Corte, Lettere Vescovi, m. 20, fasc. 7, lett. 92 Destinataire: Lieu et date d 'envoi: Support: Autres mentions: Madame, Madame Royale s.l., s.d. [Aoste, août 1 675] l bifeuillet (f0 2v blanc) f0 2v, autre main: Aoust. 1 675. Evesque d' Aouste. 30. Une lettre que V.A.R. avoit ecrite à Monsieur le Vibai llif pour demander à ce duché un donatif extraordinaire" fort grand avoit al armé ce conseil 1 • Mais je viens de l e calmer par l ' assurance que j e lui ai donée que votre pieté se contentait de 1 5/m l ivres comme un gage de leur zele / [f° 2r] pour Y.A.R. et non point comme un donatif de rigueur2• Je leur ai aussi 1 C'est le marquis de Caselle qui aurait sollicité ce donatif, comme i l résulte d' une lettre quïl écrivit au marquis de Saint-Thomas le 3 1 juillet 1 675 : « Je vous prie, Monsieur, de supplier M.R. de lui [au vibai llif J en ecrire une l lettrej en laquelle il ne soit pas specifié que c'est moy qui ay proposé le donatif » (A.S.T., Corte. Le11ere di Parlicolari, R. m. 50). Bailly le confirme dans la lettre suivante. Sur la question du donatif cf. aussi lettres 7 1 4 et 72 l . 2 Dans une lettre qu"elle écrivit à Bailly, l a duchesse lui indique le comportement à suivre dans cette question dél icate : « Puisque vous souhaités de sçavoir precisement nos intentions sur le donatif, nous vous dirons que S.A.R. s' attent à recevoir en comptant six milles pistolles. Vous voiés bien que cet argent devra l uy servir pour des besoins presents. Il ne se voit pas de bonne grace de luy offrir des sommes dont l 'exaction ne se ferait qu'en plusieurs termes et longtemps après son depart comme vos cleputez luy presenteront eux mesmes ce donatif il faut que ce prince voie quelque chos de reel et de present [ . . . 1 Nous sçavons bien quïl est malaisé de trouver cette somme mais on l 'aidera à chercher quelque partisan. C ' est pourquoy il faut que vous regliés vostre conduite pour ne laisser croire que le pais voulut moins faire en cette occasion qu'i l fit en celle de nostre mariage qui suivit de si prés celuy de la duchesse royale auquel le pais avoit fait un autre donatif. Si le Conseil General insiste à dire qu'on a pas coutume de faire les donatifs semblables cent pistolles de plus ou de moins en peuvent faire la ditle rence et [ . . . ] mon fils se contentera de 5 mille 800 pistolles. Vous prandrés ce temperament au cas que l'on insiste sur cette egalité et eviterés toutes les agitations qu' il pourroit y avoir sur ce point. Vous en pourrés conferer avec le vibail li f qui agira selon vos veues et suivra en tout vos sentiments. [ . . .] » (A.ST , Corte, Registri Lertere della Corte, m. 50).
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