La correspondance d'Albert Bailly Volume IX Années 1673-1676 publiée sous la direction de Gianni Mombello
Lettre 720 1 6 1 dit que vous m' aviés fait l ' honeur de me comander qu ' on avoit eu tort de demander cette bagatelle pour les depences extraordinairesa qu ' il faut que V.A.R. face et qu' elle n ' est pas reduite à ce point de misere de mendier une somme si modique pour habiller ces gens. Enfin on a deliberé, aprés mon discours, de vous envoier 1 5/m livres par Monsieur le marquis de Caselles que vous avez demandé, sans quoi on aurait epargné quelque chose pour ce pauvre peuple, qui est effectivement pauvre, epargnant l a depence inutile d' un envoié. [f0 1 v ]b On m' ecrit que V.A.R. persiste obligeamment à vouloir que je pres che devant elle le Careme prochein, comme on fait en France, dans sa sale. J' essaierei, Madame, de dire demi-heure durant, avec zele si je manque d' eloquence, ce qu' elle et feu Madame votre mere d' heureuse memoire m' ont oui prononcer autrefois à Paris3 mais d' une maniere differente et plus grave, c ' est à dire episcopalement mais tous-jours avec les respects infinis et que doit, Madame, à V.A .R. son tres humble, tres obeissant et tres fidele sujet et serviteur, D . Albert, E. d' Aoste "extrordinaire dans le ms. h[e f0 l v a été écrit dans le sens de la longueur de la page. 1 La duchesse et sa mère. É l isabeth de Bourbon-Vendôme. doivent avoir écouté les ser mons de Bailly à Paris. Nous rappelons la lettre du 8 octobre 1 649 où il s'enorgueillit d'avoir prêché devent trois reines, Anne cl' Autriche, Henriette cl' Angleterre et la première Madame Royale. Cf. Corr. Il, p. 270.
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=