La correspondance d'Albert Bailly Volume IX Années 1673-1676 publiée sous la direction de Gianni Mombello

1 68 Corre.11w11dance dA Baill.1· - 1 673 - 1 676 Lettre 723 A. S .T. , Corte, Lettere Vescovi, m. 20, fasc . 7, lett. 26 1 Destinataire: Lieu et date d 'envoi: Date de réception: Support: Autres mentions: Madame, Madame Royale Aoste, 9 septembre [ 1 675] 19 septembre 1 675 1 bifeuillet (ff. 1 v, 2v blancs) f0 2v, autre main: septembre 1 675. Evesque d' Aouste. 1 9. Dieu par sa sainte grace daigne, s ' il lui plaist, combler V.A.R. de ses plus pures et plus abondantes benedictions. Ouy, Madame, c ' est le souhait plus ardent q<ui> soit j amais sorti de mon coeur que V.A.R. sçait etre si sincere et si enflamé de zele pour ses interests. Je le repete : que le bon Dieu vous repande, Madame, à pleines mains ses tresors celestes pour Je mepris que votre vertu fai t de ceux de la terre. B ien-heureux est celui, dit le Saint Esprit dans l ' Ecclesiastique, qui ne court point aprés l ' or et qui n ' etablit point ses esperances dans les richesses où est-il, ajoute cet Esprit divin, ce coeur de­ taché des biens du monde ! 1 Et nous Je couronerons de louanges comme un cœur miraculeu<x>. Il n ' est pas Join, Madame, ce coeur merveilleux, c ' est celui de V.A.R. / [f° 2r] qui me paroit si entierement degagé dans la pieuse lettre que je viens de recevoir de sa part,2 dans l aquelle elle me fait l ' ho­ neur de me dire qu'elle a receu les mille pistolles qu ' on lui a presentées au nom de ce pays comme un simple gage de son affection et nullement comme un donatif, soit taille, et qu'elle n ' en a point desiré ni demandé 1 Il ne s'agit pas d' une citation mais d ' un commentaire de la part de Bailly du livre de l 'Ecclésiaste. 2 Cf. la lettre de la duchesse à Bailly qui précise n ' avoir exigé aucun donatif mais avoir accepté l 'asgent comme 'présent' (Appendice, lettre F). E l l e écrivit également au Conseil des Commis le 30 août: (B.R.T., Ms. Storia Patria 543 , Recueil de plusieurs sortes de lettres, cit., ff. 1 90- 1 9 1 ) : « Tres chers bien amés et feaux, le marquis de Caselles nous a fait un present de m il le pistoles de la part du pais d'Aoste. Aussi tost receu nous l ' avons envoyé aux finances de S.A.R. Monseigneur mon fils, les­ quelles veritablement se trouvent epuisées en cette conjoncture ».

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