La correspondance d'Albert Bailly Volume IX Années 1673-1676 publiée sous la direction de Gianni Mombello
Lettre 72 4 1 73 et zelé pour le service de V.A.R., la pourra instruire particul ierement de tout le detail de cette affaire et luih dire une horrible piece qu ' on a voulu faire à mon official et mesme au Senat par une fausse attestation capable de ruiner cet official et de brouiller le Senat avec Rome. Je ne prendrois pas la hardiesse, Madame, d' importuner V.A.R. d ' une si longue lettre que celle-ci si le seul protecteur de Roi ne s ' estoit vanté qu' il vous avoit obligé de m' escrire que j ' eusse à aller à Thurin promptement pour respondre de ! ' affaire qui concerne Rol 1 8, ce qui a fait croire ici que V.A.R. estoit mal satisfaite de moi et desj a lorsque j ' estois à Thurin on publ ia ici que j ' estois disgracié et qu' elle m' avoit refusé d' audiance. Cette lettre l ' esclaircira de toutes choses et le saint archevesque de Tharantaise, qui doit bientost aller à la cour, fera toucher au doigt à V.A.R. que tout ce que j ' ai fait j usqu ' à present n ' a eu pour f i n que l a gloire de Dieu, l e repos de mon eglise et l ' honneur de la couronne. Enfin, Madame, je ne ferei j amais rien, s ' il plaist à Dieu, qui soit i ndigne de mon caractere n i de l ' ancicne estime qu'elle a daigné avoir pour moi qui suis avec tout Je respect possible, Madame, de V.A.R. tres humble, tres obeissant et tres fidele serviteur et sujet, D. Albert, E. d' Aoste Ce 1 1 de septembre 1675 cr assure V.A.R. que sans l a protection de V.A.R. je quiterois brusquement ce pays et irois à Paris, tant je suis continuellement persecuté par un home qui voudroit governer mon eglise et le pays, ce que je ne souffrirei jamai s . "cy sur ci. h+pourra+. 'ce q u i suit est écrit d e la main d e Bailly dans l a marge inferieure gauche du f0 2r. lettre J ) . la copie de la requête que Cucuat fit au vibaillif (document K), le décret di vibaillif Beltram (document L), l ' attestation du nonce soit huyssier de la citté d' Aouste (document M). 1 ' Voici ce que le marquis de Caselle écrit au marquis de Saint-Thomas le 23 juillet 1 675: « l ' on me dit que ce qui obblige l ' Eveque d' aller à la Cour c'est qu' i l doit avoir eu novelle de Rome que l 'on !' at excommunié » (A.S.T., Corte, lettere di Particolari. R, m. 50).
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