La correspondance d'Albert Bailly Volume IX Années 1673-1676 publiée sous la direction de Gianni Mombello
1 82 Corre.1ponda11ce d 'A. Bai/h· - 1673-1676 Lettre 729 A . S .T. , Corte, Lettere Vescovi, m. 20, fasc . 7, J ett. 97 Destinataire: Lieu et date d 'envoi: Support: Autres mentions: Madame, Madame Royale Aoste, 23 septembre 1 675 2 bifeuillets (ff. l v, 2v, 3v, 4v blancs) f0 4v, autre mai n : 23 septembre 1 675 . Evesque d' Aouste. Depuis que V.A.R. est duchesse de Savoie, je vous ai fait quatre eloges 1 • Le premier fut le jour de vos Nopces, que vous eutes la bonté de louer2 ; je prononcei le second le moi s passé devant vous en vous faisant mon com pliment de condoleance3 et V.A.R. me fit encore l ' honeur de l ' agreer. Le troisiesme, quoique court, vaut bien, ce me semble, les autres et il est / [f0 2r] renfermé dans le madrigal que j ' ai fait et envoié à S .A.R.4. On m ' a ecrit qu' il a eu la meme bone fortune des autres tro i s . Enfin j ' ai cru couroner tous ces petits efforts de mon zele et de mon esprit par un quatrieme5 qui vous a eté presenté par deux diverses mains6 et j ' ai apris que des critiques i nnocents, aprés l ' avoir bien examiné, n ' y ont rien trouvé à dire ni à cen- 1 Cette lettre résume en quelque sorte toute l ' activité de 'portraitiste' de Bailly. Pour un approfondissement de cet aspect de sa personnalité cf. A. AMATUZZI, « Un e\'esque qui s 'amuse . . . », cit., pp. 265-293. 2 Nous avons raison de croire qu' i l s' agisse de l ' éloge contenu dans le recueil poétique Le Poere mêlé, à l a page 77, et qui remonterait donc à l ' année 1 665 (le mariage fut célébré le 1 1 mai). J C'est Je Compliment de condoléance fait à Madame Royale sur la mort de Son A lresse Royale Charles-Emmanuel Il. Des passages de ce document, qui n ' a pas été retrouvé pour le moment, ont été transcrits par J.-M. ALBTNI. op. cit . . pp. 57-59. 4 C'est le portrait à crayon accompagné de vers que Bailly peignit lui-même, cf. Portrait 698. ; C'est Je portrait que Bailly a envoyé à Turin au mois d'août et qui fut très mal reçu à la Cour : l a duchesse avait sans doute jugé mal à propos des compl i ments un peu poussés de la part de l 'évêque alors qu'el le était encore en deuil. " Une ' main' devrait être celle du marquis de Saint-Thomas à qui Bailly aurait envoyé le portrait avec une lettre (cf. lettre 722). L'autre est probablement celle de Sansoz. Ce der nier avait déjà transmis à M.R. une première version du portrait (cf. infra).
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