La correspondance d'Albert Bailly Volume IX Années 1673-1676 publiée sous la direction de Gianni Mombello
fntroducti<m 1 9 sione di ferro, piombo et antimonio che tiene un poco d' argento. L'altro fi llone, grosso corne una piuma ordinaria, che si ritrova impresso in marmo bianco, che contiene argento, ferro, piombo antimoniato, la quai miniera arrostita, cernita e lavata, renderà poco pili d' un per cento d' argento>> . Du côté de Lil laz, dans le mot dit Valeille, i l y avait «un impressione di piombo et antimonio che tiene del l ' argento». Dans le territoire du baron de Saint Marcel, «Che confina con detti monti di Cogne et in particolare con quello de Liconi, sono le migliori miniere di ferro». Au cours des siècles le rapport fut souvent difficile entre les habitants de la commune, qui exploitaient les mines, et l ' évêque d' Aoste qui, en tant que titulaire de la dignité de comte de Cogne, exerçant sur cette vallée son autorité temporelle, j oui ssait de quelques privi lèges de nature économique, dont le droit de chasse et de propriété sur ces mines de fer présentes sur le territoire. Ce fut précisément à cause du droit d' exploitation de ces mines que, vers l ' année 1 672, surgit un différend entre Mgr Bai l ly et la commune de Cogne. Deux habitants de Cogne contestèrent le droit de l évêque de chasser et de faire fondre les métaux extraits dans la vallée (cf. lettre 678 ). L' affaire fut soumise au Sénat de Piémont, qui prononça en 1 673 une sen tence en faveur de l ' évêque. Les habitants de Cogne n ' acceptèrent pas cette décision et, dans un éclat de violence, i l s détru isirent la maison que Bailly avait fait construire en 1 672 pour loger les ouvriers des usines. Le 28 mars 1 676 Bai l ly obtint une nouvel le sentence du Sénat de Turin qui obligeait la commune à payer à ! ' évêque la dîme de tous les minerais exi stants ou qui seraient découverts à l ' avenir sur le territoire de Cogne32. Cette dîme devait se prélever sur le fer fondu provenant de ces minerais. !ê Nous transcrivons la sentence du Sénat du 28 mars 1 676 ( A.S.T.. Corte. Puesi perA e B, C, m. 64. Cogne. fasc. 20): «Vittorio Amedeo per gratia di Dio Duca di Savoia. Prencipe di Piemonte. Ré di Cipro. Ad'ogn'uno sia manifesto che nella litte avanti il Senato nostro vertente tra J'oratore Monsignor et Vescovo della città d' Auosta da una parte, et la comfuni Jtà e part[icola]ri di Cogne dall'altra, havendo a rellatione d'esso Senato i nteso li meriti della causa. con tutto cià che per le parti è stato detto, dedotto. opposto. proposto, et allegato. si in raggione che in fatto suo votto seguendo. pronontiamo doversi dichiarar. come dichiariamo, esser tennutti la com[unijtà, et particolari di Cogne a pagar la decirna all ' oratore nostro Vescovo d' Auosta di tutta la miniera negl'alli proposta, cavatta dalla domanda in poi, et che verrà cavatta in'avenire ne fondi proprij, come s imi lrnente di quella miniera che puà esser statta raccolta pendente df ettlo tempo, et si raccoglierà i n ' avenire nelle rippe, sitti de torrenti, fiumi, et acque decorrenti in d[ettja Valle. e questa in ghisa, et ridotta essa miniera in met-
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