La correspondance d'Albert Bailly Volume IX Années 1673-1676 publiée sous la direction de Gianni Mombello

2 1 8 Correspondance d 'A. Bailly - 1 673- 1 676 cour. Mi o S ignore, Io spirito privo di giudicio è una mala cosa. Je suis avec tous les respects possibles, Monsieur, de V . E. tres humble, tres obei ssant et tres obl i gé serviteur, D. Albert, E. d' Aoste dJ ' ay acomodé Monsieur le B [ aron] de Fen i s avec Madame sa Mere et sauvé avec le secours de ma theologie l ' honeur de l ' un et de l ' autre. C ' est un mistere que vous sçaurez un jour6• "Je vous supplie tres humblement de croire que ce que je vais vous d ire n ' est point vengeance mais un effort de la passion que j ' ay de bien vivre avec­ que vous et ce qu'on empesche autant qu ' on peut. Cela posé, Monsieur, je vous prie de vous souvenir du portrait que vous m' avez fait autrefois du M[arqui s ] de C [aselle] . I l est tousjours le mesme. "demandé+e+. bgarcon ds le ms. cla dans le ms. <lle passage qui suit est écrit entre la fin de l a lettre el la formule de clôture. cle passage qui suit est écrit sur un billet emboîté dans cette lettre. 6 Quelques éclaircissements sur cette question nous viennent de la lecture des lettres du co­ lonel de Tillier (sur ce personnage cf. lettre 757. note 1 ) . Dans sa correspondance (A.S.T., Corte, Lettere di Particolari, T, m. 1 2) i l dit avoir été c hargé par la duchesse de résoudre l e différend qui opposait Catherine de B uttilière, sœur du marquis de Saint-Thomas, à son fi ls, le baron de Fénis, à cause du « testament et codicille qu'elle avoit fait en faveur de feu Monsieur son mary au grand prejudice de Messieurs ses enfantz » ( lettre du 1 6 février 1 676). Nous apprenons aussi que la comtesse « a condescendu à faire un testament en faveur dudit seigneur baron [de Fenis] et de ses enfants à defauts d ' i ceux du chevalier de Chalan! et de ses enfants » (lettre du 2 mars 1 676).