La correspondance d'Albert Bailly Volume IX Années 1673-1676 publiée sous la direction de Gianni Mombello

270 Correspondance d 'A. Bai/Ir - 1 6 73- 1 676 nocence . I l se pourrait bien faire, Madame, que mes enjouements fussent ! produits du soin que je prens d ' agir en honete home et ces jours pas- , sez je di sois joliment en bone compagnie qu' on m ' avoit autrefois accusé d' aimer tendrement tout ce que j ' aime, ce qui n ' etoit pas un defaut contre 1 nature mais que jamais on n ' avoit dit que je fusse infidele, traitre, usurpa- teur, double, i nteressé et cruel car ces desordres sont contre nature, qui ne produit point les monstres. Je finis ma lettre par les tres humbles graces que je vous rends d' avoir dispensé à ma tres respectueuse priere Mons ieur le baron Louis de servir son quartier-1. Quand i l le sçaura, i l ne manquera pas de vous en remercier. Je suis avec de profondes venerations, Madame, de V.A.R. tres humble, tres obei ssant serviteur et sujet, D. Albert, E. d' Aoste Ce 1 4 de juillet "c 'y dans le ms. hie t" 1 v a été écrit dans le sens de la l ongueur de la page. 3 Bai l ly avait demandé à ce que le baron de Vallaise soit dispensé de servir sous les armes, cf. lettre 770.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=