La correspondance d'Albert Bailly Volume IX Années 1673-1676 publiée sous la direction de Gianni Mombello
292 Correspondunce d '!\. Buillr - 1673- 1 6 76 et ayant eu l ' advantage d' avoir esté illuminée par un effort du Saint Esprit et les solici tations dudit Monseigneur l ' Abbé et du mesme capucin entre les mains duquel j ' ay abiuré J ' heresie dans Je couvent des Reverends pe res capucins de Saint-Maurice. Ayant pris beaucoup de paines à me faire cognoistre l ' erreur de notre lois [sicl que je croyet estre bonne mais par l a grace de c e bon Dieu m ' ayant desillé les yeux, j ' ay despuis cogneu claire ment l a verité; j ' ay jouyeusement embrassé la vray [ sic] foy cathol ique et pour ce subject j , ay esté mal traitté r sic 1 de mes parens jusques en danger de ma vie et _j 'estoit [sic] plus resoulue de mourir que de luy obeir. Je me suis desrobbée d ' avec eux sans pouvoir prendre mes habits qu ' i l m ' avoit arraché par violence de dessus ma personne. Comme la Providence Di vine m' a donné le bonheur d' avoir l ' entré [sic ! en ce devot monastere où je demande la charité requise pour m ' estab l ir relig ieuse, je tascheray d ' estre recognoissante auprés de Dieu. La tres humble, tres obeissante et obligée fille et servante, Jeanne Minoth "Elle a oublié de dire qu'elle est du pays de Vau. "ce qui suit est écit de la main de Bailly.
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