La correspondance d'Albert Bailly Volume V Années 1654-1655 publiée sous la direction de Gianni Mombello

208 Correspondance d 'A. Baillv - 1 654- 1655 Genevois, et vingt mille francs de douaire 1 2 , et que le refus que j ' avais fait d ' aller en Piemont11 marquant bien que V.A.R. serait difficile à veincre sur cet article, cela fai sait / ( f02v) mourir de douleur ce Prince, et croire que j ' avais escrit contre luy à Y.A.R .. Elle sçait le contraire; patience, Dieu ne me veut pas recompenser ici bas. Enfin la chose ne se fera point, que Y.A.R. ne le veu i l le de la façon que je vien de dire. Je partirei , Madame, de Paris de dimanche en huict j ours, et j ' aurei encore l ' honeur de luy escrire une foi s devant mon depart. B . ' +cons+; " +là+. '' En réal ité, le duc de Nemours obtint de pouvoir asseoir sur l 'apanage de Genevois un douaire de vingt mille livres de rente en fonds de terre ainsi qu' une hypothèque de trois cent mille livres pour le douaire. Des copies des patentes accordées le 2 mars 1 656 par le duc Charles-Emmanuel sont conservées aux A.S .T. . Corte, Princes de Ge11e11ois et de Nemours, Cat. n. paquet 1 8. fasc. 3: voilà l' article en question : "pour effectuer le mariage qui a esté traicté entre luy et Mademoiselle de Longueville nostre cousine et ensuite des conventions entre eux establies il est necessaire comme i l nous en faict tres humblement supplier que pour plus grande seureté de la restitution de trois cent mille l ivres de sa dotte du payement de vingt mille livres de douaire annuel et de son habitation en cas de viduité et durant icelle au Chasteau d'Annecy comme encor I ' establissement de la dotte des fillies qui naistront dudict mariage au cas que nostredict cousin mourut sans enfans masles. nous consentons à l obligation et hypotheque des biens. fiefs, juridictions et raisons Lsic] de Genevois, Faussigny et Beaufort et autre revenu qu' i l possede en Savoye consitués et dependants de l ' appanage qui a esté establ i à ses ancestres par nos serenissimes predecesseurs". J.l Bailly dit explicitement avoir refusé de faire un voyage clans le Piémont pour le compte du duc de Nemours clans l a lettre du 1 8 décembre 1 654 (gaz. 36 1 . f0 1 ) . Dans la lettre 366, il dit que le duc de Nemours lui avait de nouveau adressé cette demande au mois de mars 1 655.