La correspondance d'Albert Bailly Volume V Années 1654-1655 publiée sous la direction de Gianni Mombello

272 Corre�po11dw1ce d 'A. Baillv - 1654- 1655 tante plus adroite que luy, pretend proffiter beaucoup de son traité avec Son Eminence . ' Monsieur le Chancelier ne souffrira plus qu' on debite aucun libelle sur les troubles de Luserne, et est d'advis que je n'escrive point contre ces rebelles, pour deux raisons, la premiere parce que les relations imprimées à Lyon, et id2, et debitées presque par tout suffisent pour detromper / (f0 4r) le monde, la seconde per raggione di stato. La Cour ne le trouverait pas bien. Y.A.R. m' " entend" as sés . Voi c i , Madame, l e commancement de l ' ouvrage que j ' avais commencé13• Je dois demain faire le panegyrique de saint Augustin à Chaillot devant la Reyne de l a Grande B retagne. Si on me parle des choses dont Y.A. R . 1 a daigné m' instruire je repondrey selon ses intentions. " mots surlignés dans le ms.; " Ses sur C; ' +V.A.R. ve1i-a+; " m ' sur ! '; ' +bien+: ' +et+. jours, afin de le conduire vers Leurs Majestez." Le duc de Mantoue arriva à Paris le 7 août 'incognito' et demanda de ne pas être reçu avec tous les honneurs, de manière que seul l e prince Palatin alla à s a rencontre à Fontainebleau (cf. Gazette n. 1 08). I l fut ensuite hébergé à Essonne, dans la maison de M. Hesselin par les soins de la Palatine; il passa à Paris vers le 17 août. À Paris, il était logé à l' Hôtel de Longueville, situé à l'époque en face du Louvre. " À savoir. la version française de la Relatione de ' Successi et celle de la S o mm a delle Ragioni, libelles diffusés par la cour savoisienne à propos de la q uestion des Vaudois; il a été question de ces publications dans la gaz. 383. note 8. " Bailly avait offert sa plume à la duchesse pour soutenir les raisons de la cour turinoise (cf. gaz. 378, f'5), mais la parution de la Relatione de ' successi et de la Somma delle ragioni à la fin du mois de juillet l'avaient empêché de donner cours à son projet. En réalité, lorsque Bailly écrivit cette l ettre, la question des Vaudois avait été définitivement réglée ( le 1 8 août 1 655) par la Patente di gratia e perdono. Nous transcrivons le texte que Bai l l y avait écrit �1 cette occasion dans le document qui suit.

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