La correspondance d'Albert Bailly Volume VI Années 1656-1658 Gianni Mombello

1()8 Corresponda11.1·e d'A. Baif/y - 1656-1658 baux à f er m e . / r ro 1v] Enfin, Madame, je luy dis ingenumcnt la chose et e ll e me fera s' il luy plaist la grace d e m'ordoner cc qu' e ll e jugera à propos et de me pardoner s i ' mon zele et l e s attachements que j ' ay à la patrie me font mc sler de ma r i a ge et vous en entretenir. Je ne serois pas marri que V.A.R. recompensat quek1u'un de ses fidelcs serviteurs d'un si riche parti. Je voudrois que V.A . R . l a vit, sans doubte elle serait de mon advis et qu 'effectivernenr celuy que V.AR . choisiroit pour ce mariage ne seroit pas le plus mal recompensé. Je luy demande de tout mon coeur le secret et si elle agrecra que je continue d' entretenir les bonnes volon tésd que cetce demoiselle a pour la patrie. Elle es t charmée des merveilles qu'on luy a dittes de V.AR . et de sa Court. Enfin, je luy demande permission de l a procurer à quelque Savoiard ou à quelque Piemontois, je ne m'en suis en c o r e expliqué \qu ' à V.A.R./. / [f0 4v l L' on m' a escrit <le Paris que Monsieur de '.\l e m ou rs est à recommencer tout de nouveau son affaire à Rome e t qu ' il e n est au desespoir. Monsieur le C h anc e li e r me d i t en partant que tout le monde s' cstonoil de l' ardeur qu ' i l montre à vouloir epouser Mademoiselle de Longue-Ville et de cel le de cette demoiselle à le vouloir semblablement pour epoux, eslant dans le pitoyable eslat où il se trouve d'une fluxion continuelle sur la poitrine, t o usj o u r s soubçoné du mal caduque et sur tout afiligé d'une surdité qui luy a rendu les oreilles puantes, qu'il n'est pas pour vivre longtemps, et que ce seroit luy rendre un han office que de faire advertir le Saint Pere de son incomodité alïn qu ' i l prolongeat au moins l<1 dispence pretendue. ' +que+. " +?+. ' +le+. ·1 +qu'el+

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