La correspondance d'Albert Bailly Volume VI Années 1656-1658 Gianni Mombello
']azel/e 43() 1 87 p istolles q u ' i l doit au bon pcrc Torrcll i('. et dont i l nous a envoié l a promesse. I [f0 2v 1 La Cour est fort rcsjouie de ce que le Parlement commence à veri ffier des edits dont elle va tirer bien des millions. Elle ne se remue pas beaucoup pour l" e l ection d ' u n empereur' et on assûrc 4uc l e Duc de Bavicrcs� n ' y a aucune pretention, quoiqu'il puisse faire desja capital de trois voix . On pense que I' Archiduc Lcopol (sic)'' le sera, il a les forces en marn. Madame de Mornbason1u mourut sammedy d'une rougeole qui rentra et ' Lorenzo \'!aria Torrelli ( 1 5%- 16<i0). harnahite Ju collège d e San Dalmazzo f1 Turin. Entre 1 656 e l 1 659 il fut Procureur G é n ér a l de l 'ordre. Cf. Corr: V. gaz. 387 ( 14): Corr: /, l e t t r e 3 ( 1 7 ) et passim. ' L'empereur Fer d i n and III (né en 1 608) était mon le l " o u le 2 a vr i l 1 657. ' Ferdinand-Marie, duc d e Ravière, ( 1 636- 1 679) su c c éda it son père, électeur de l ' Empire, en 1 65 l . Le comte de Furstemherg, député de Ravière è la d i è t e électorale. travailla à sa c a n d i da t u r e au siège impérial. Il fut désavoué par son maître. qui refusa de se porter cand idat. Les envoyés français, G ra m mon t et r .i n n n e . ne p u r e nL empêcher l'élection de Léopold. second fils de 1 'erdinand UI (cf. la note suivante). Cf. A. CHÉRlJEL. Histoire de France .1ou.1 le mi11i.1l<'re de Ma�orin, op. cir . . l. I l l . pp. 85-86. HOEFER. op. cit. , t. XVII. p. 363 e t t. XXX. p. 778. " Léopold Guillaurne, archiduc d"Autriche. frère d e l 'e m p e r e u r Ferdinand Ill. prit la régence des états autrichiens au nom de son neveu. le jeune l ,éopold 1··· ( 1 640- 1 7 05 ). HOEFER, op. cit. , t. XXX, p. 778. "' l\,tarie d' Avaugour de Bretagne. duchesse de Montbason ( 1 6 1 2- 1 657), deuxième femme d'Hercule de Rohan. duc de Montbason et maîtresse du duc de Beaufort. f ,ongternp� aimée par le duc de L o n g u e v i l l e . elle n'hésita pas ü accuser sa femme d' une intrigue, confi1111éc par des lettres. avec Maurice de Cnl1gny. La n1ur. d ' a b o rd partagée par cette affa i r e, reconnut néanmoins la fausseté de ra.: eu sati on et Marie de Montbason dut s · excuser publiquement. C o u pab l e ensuite d ' u n e offense ù l a reine même. elle fut éloignée de Paris de 1 643 ù 1646. Pendant les troubles ..:: i v i l s clk ne fut pas é tr a n gè r e z1 un cornplot contre le cardinal M a z a r i n . Le cardinal de Retz. qui avait quelques raisons de se métier d'elle. nous en a l a i s s é cc p o rt ra i t ( l 649): «elle était d' une t r è s gra nd e henuté. l .a modestie man q uait à son air. Sa mo rgu e et son jargon eussent s upp l é ..:: . dans un temps calme. à son peu d ' es pri t . Elle eut reu de foi dans la galanterie, nulle dans les a ff a i r e . Elle n' aimait r i e n que son plaisir et. au-dessus de s o n plaisir. son i nt é r ê t. .le n'ai jamais vu personne qui eût conservé dans le vice s i peu de respect pour la vertu», (cf. l14émoires, op. cil . . t. 1, p. 376). Exilée pour la d eu x i è m e fois lo r s de la pacification générale de 1 652, t:lle v e n a it de rentrer ù P a r i s it l'époque d e la rédaction de cette lettre, ayant eu la p e r m i ss i o n à le faire, bien qu'il ne lui fût pas permis de revoir la reine. Sa b ea u t é célèbre continuait d'attirer les regards des
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=