La correspondance d'Albert Bailly Volume VI Années 1656-1658 Gianni Mombello

azerte 445 223 1 r0 5rl Si V. A. R . n ' en veut point, elle n ' a seulement qu'à ne me point répondre sur cel arLicle là. ou dire que La place est prise. Je sçaurci bien accomoder tout à vostre satisfaction. La Demoiselle p ro po s ée pour femme de chambre vient tout presentcmcnt de me rendre visite, et comme elle est extremement timide et sincere elle m'a dit qu ' elle sçavoit tout ce que V.A.R. desire et marque à Monsieur 1' Ambassadeur10, et coeffer et garni r des gans et faire la toile cirée et empeser LnuLes sortes / rf0 5vl de denteles, blanchir trcs proprement mais que pour les mouchoirs de col e l l e ne l es sçait pas faire sur tout si proprement qu ' i l faudrait pour la persone de Y.A.R.. Elle m ' a instamment prié de luy ccrirc afin qu'elle ne puisse. ni moi aus s i , recevoir aucuns reproches, et certes, Madame, je ne crois pas qu'en tout Paris on puisse rencontrer tout cela ensemble en une fille. Les unes excellent en une chose\ et non pas en une autre. Enfin, Madame, je ne pretans simplement que / [f' 6rJ de la servir et si cette fille ne luy est point propre il suftït que Monsier Sansoz prene Ja peine de m'en ccrire un mot. Monsieur le Cardinal est fort travaillé <l e s gouttes et l'on m' a assuré qu'il avoi t eu quelque prise avec l a Reyne sur le mariage du Roy. Il a receu admirablement Monsieur de Sainte Fricque, le fit disner avecque luy et l 'entretint aprés sccrctcmcnt Longtemps. Ce serviteur zelé de V.A.R. luy ecrira par cet ordinaire. / lt'° 6vj Le medecin du Prince de Conti a escrit ici que la mesquinerie, c'est son propre terme, est cxtrcme et honteuse en l ' armée, que les soldats meurent de faim et que son maistrc, soit qu'Alexandrie se prene ou non', se dispose exLremement au retour. J' aurais bien d' autres chose à êcrire mais je suis honteux de l ' avoir s i longtemps entretenue de bagatelles ' , \je/ la supplie tres humblement par '0 Dans une de ses lettres, Christine de France avait probablement demandé à Hai l ly , outre qu'à Girolamo de ll a Rovere, une fille d' honneur douée pour le c h a n t et une femme de ehamhre qui sût habilement coiffer, travailler les dentelles el arranger les gants. Cf. G. CLi\RETIA, Storia del regno e dei re111pi .... op. cit., p. 227.

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