La correspondance d'Albert Bailly Volume VI Années 1656-1658 Gianni Mombello

253 grand effort cette prochcine campagne en Italie et Son Emi nence pretend y envoicr huict ou neuf mille chevaux et seize mille homes de pied. Cela peut faire croire que leurs Magcstés pourront bien faire le voyage de Lyon et mesme celuy de Thurin. Son Eminence le souhaite passionement et Monsieur de Frej u s5 m' en a assuré. L' J\nglois0 seul, qui accable de demandes le rninistere, le pourroit empescher. Ce prelat, je dis Monsieur de Frejus, a rcceu / ff0 2v l avec beaucoup de joye et de respect la lettre qu ' i l vous a plu luy ecrire. Il ne tiendra pas à luy que V.A . R. n'ait toutes sortes de satisfactions. C'est un homme sinccrc, franc, vrai ami et tout à fait dans vos intcrcsts. Madame de Saint Martin vous ecrit par cet ordinaire \au moins elle me l ' a promis/, elle ne manquera pas de vous remercier de la trcs obligeante lettre que Y.A.R. luy a ecritte et qui la rend bien glorieuse. Elle s ' excuse pour cet ordinaire. Son \zele est un original./ Pour Madame la Princesse de Carignan, elle dit tousjours qu'elle doit partir bien tosc pour aller prendre Madame la princesse de Baden sa fille, et la ramener en France7. J +'?+. ' L'abbé Ondedei. Cf. gaz. 452 ( 1 ). '' Pmhahlement sir William Lockhart, ambassadeur d" Angleterre à Pari�. Cf. Introduction. pp. 6-7. ' A la nouvelle d ' un voyage à Turin de Ferdinand-1'v1aximilien �on mari, T .nuise-Christinc, qu i résidait auprès de Madame Royale, s'étail rérugiée à Pignerol. La princesse de Carignan, ayanl -.u que la duchesse avait accordé une audience à ce marquis, en exigeait l'éloignement. Christine de France, pour sa pan, rdusa de le faire, tout en r e d o u t an t la menace du retour de la princesse de Carignan. Louise quitta finalement Turin sur l ' ordre du cardinal Mazarin, et fut reçue à Paris en août 1658. Cf. G. CL/\RF,TIA, f,e rela�ioni politiche e dinastiche. . . . op. cir., pp. 1 2 1 - 1 28; J. LORET, J ,1 Mu::,1' historique. . . , t. Il p. 5 1 5, gazette du l 7 aoûl 1658.