La correspondance d'Albert Bailly Volume VII Années 1659-1663 publiée sous la direction de Gianni Mombello

Settre 470 1 1 1 :lis , pour faire epreuve de son esprit, que j e ne l' avois pas toujours veu si ;erieux, et si sage" / [f0 1 v] (car Madame, je l ' ay conu tout jeune, et tout Jri llant}1• Et sans se consulter un seul moment, il me repondit aussitost 1vec beaucoup de modestie, qu ' i l c reignoit, de trop eveil l é qu ' il estoit, f estre devenu trop endormi , et trop stupide. Je fus fort satisfait de sa ·éponce, et elle servit à m' humilier moi mesme. [l desire, Madame, que V.A.R. ait la bonté de daigner luy permettre d ' estre �ncore quelque temps dans l 'Academie5, croiant avoir besoin de ce temps à pour se rendre plus capable de servir S .A. R . . Il a desiré que j ' en fisse la res humble supplication à V.A.R. se persuadant que sa pieté ne peut rien ·efuser à la priere des Evesques. J' ay bien / [f0 2r] fait davantage, Madame, :ar sur la conoissance que j' ay de ses infinies bontés, et par la lecture que ' ay faite des lettres obligeantes qu' i l a eu l ' honeur de recevoir de V.A.R. ;ans attendre ses ordres, je luy ai promis de vostre part, qu'employant si bien e temps comme il fait, et faisant un si bon usage de vos largesses, et de vos Jienfaits, elle prolongeait le terme de ses exercices, et de son sej our à Paris, �t luy permettait d'y estre encore quelque temps. Je crois, Madame, avoir �sté le fidele interprete de ses volontés royales, et que je ne serei pas grondé iegli antichi stati della Munarchia di Savoia, Torino, Tipografia Eredi Botta. 1 822, ad vncem. À l 'époque, en 1 659, le baron de Wilcardel n ' avait que 20 ans. Cf. la lettre que le nonce le Turin, Carlo Roberti de' Vittorii , envoya à Rome de Turin, le 6 janvier 1 66 1 : « Madama ia condotto fuori del Monastero della Visitatione l'ultima figlia del sig' marchese di Pianezza. -Iaverebbe voluto maritarla col sig' conte di Verna. ma per esser la giovine un puoco liffettosa nelle spalle, non vi ha inclinato. Si crede si mariterà col fr[at]ello minore del sig' narchese di Floury, cavaglier savoiardo favorito di Madama. il quale è in età di 22. anni. et ia voluto prender l 'habito di Malta. Conti noa i l sig' Duca ad assicurar Madama di non 1oler prender in alcun modo Madamigella di Mompensier » (A.S. V., Segreteria di Stato, )avoia, m. 82 « 1 66 1 . Lettere di Monsignor Nuntio in Torino », f0 4r). Le baron quitta Paris LU début de !'année 1 66 1 et arriva à Turin à l a mi-février de la même année : cf. ibidem, t'O \4r, « Torino 1 7 . Febraro 1 66 1 . Gionse qui lunedl i l fr[atjello del sig' marchese di Floury. li ritorno dall'Academia di Parigi per sposare l ' u ltima figlia del sig' marchese di Pianezza ». T encore ibid., f0 40, où le nonce de Turin informe : « Torino 3. Marzo 1 66 1 . S i celebrarono :abbato le nozze tra Madamigela di Pianezza, et i l sig' marchese di Triviero, fr[at]ello del :ig' marchese di Floury, favorito di Madama nella Cappella di Palazzo alla presenza del sig' '\mbasc" di Francia, e mia. Domenica sera andà Madama al banchetto in casa dello sposo, : l unedl mattina in casa del sig' Marchese di Pianezza ». Cf. aussi la nouvelle de ce mariage elle que la donne SocINI dans ses Successi del nwndo, doc. cité, gazette du 3 mars 1 660. « Ê tre à l ' académie », c'était suivre des leçons d ' équitations dans une académie. Ces eçons étaient le couronnement obligé de l ' éducation d ' u n jeune gentilhomme. Cf. LALLEMANT DES RÉAUX, Historiettes, op. cit., t. li, p. 1 1 64, n. 1 de p. 306. Cf. aussi C. )OUCET, Les académies équestres et l 'éducation de la noblesse (XV/'-XV/11' siècle), « Revue 1istorique », n. 628, octobre 2003, t. CCCV/4, p. 8 1 7-36.

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