La correspondance d'Albert Bailly Volume VII Années 1659-1663 publiée sous la direction de Gianni Mombello
1 28 Correspondance d 'A. Baillv - 1659- 1663 ou envmes, sçavent non pas les jours, mais les mois qui passent devant qu ' on puisse avoir audiance de 7 1 . , l ' homme du Royaume le plus accablé d ' affaires, et de demandeurs1 1 • Je n ' y perdrei point de temps, et je ne puis luy donner une caution plus authentique de mes diligences, que la depence que je fais ici, dont je me souviendrei tres long temps. Quoique si V.A.R . me commande de partir, e t d' abandoner ces commissions à d ' autres, j e me mettrei incontinent en chemi n , et avec beaucoup de j oye. J ' attendrei par le premier / [f° 4r] ordinaire ses ordres, et les executerei aveuglem[en]t pour marquer par des obeissances exactes que je suis tout à fait soumis à ses volontés. " Petite biffure. " Mot surligné dans l ' original. ' «le» sur «+luy+». J Sic. ' +i6. + . 1 +qui+. " L'original présente « +la+ » sur « MaDame ». " «est» sur «a». Cariche del Piemonte e Paesi unili colla serie cronologica delle persone c he le hanno occupate edaitre notizie . . . , Torino, Derossi, 1 798, 3 vol. et des Appendici, t. III, p. 47. Dans une lettre qu'i l écrivit à M. R., le 2 novembre 1 658, le secrétaire Meynier se définissait « un serviteur de 48 ans d'employ, et de 69 d'age, qui peut manquer de forces, et d'esprit, mais non jamais de fidelité » (A.S.T., Corte. Lettere Particolari, fasc. cité). Cf. aussi Lettere Ministri-Francia, m. 69, fasc. « 1 659 e 1 660. Lettere orig" del l 'avvocato Meyner a S.A.R. ». Depuis 1 655. il était au service de l 'ambassadeur de Savoie à Paris : cf. ibidem, lettre 6/2 datée de Paris, le 1 2 octobre 1 658. 1 1 Denis Meynier était à Paris pour traiter des questions financières. Comme Bail ly. i l attendait l e retour d u surintendant des finances. Cf. s a lettre, envoyée d e Paris à l a duchesse. le 27 juin 1659 : « Madame. V.AR" aura pris garde par la derniere lettre que je me suis donné l 'honneur de luy escrire que Mons' Focquet le sur Intendant avoit pris pour tout terme le depart de Monsieur le Cardinal affin de donner satisfaction à V.A.R., et faire payer les l ivres 1 1 333.6.8 qui lui sont deües de la rente de l ' année passée. Je la supplie pourtant de croire que led[i]t terme expiré, je n ' ay pas manqué de solliciter. Mais. il se trouve que led[i]t surintendant est allé à sa maison de Vaux. pour quelquesjours, de laquelle estant de retourje continuerais mes poursuittes . . . » (A.S.T., C011e, Lettere Particolari. M, m. 49, fasc. cité). En septembre 1 659, il écrivait ainsi à Madame Royale : « . . . J ' ay fait aussi tenir sa derniere lettre à Mons' le surintend'. lequel est presque tous'' à Vaux, sa maison des champs, depuis que la cour est partie. V.A.R" scaura aussi que je l ' avois devancée par un Memoire fort pressant, mais de croire qu'on en puisse avoir sitost la responce, c'est ne scavoir pas comme l'on vit à la Cour de Monsieur le Sur Intendant . . . » (A.S.T., Corte. Lettere Ministri Francia, m. 69, fasc. cité, lett. 46/2. datée de Paris le 1 9 septembre 1 659).
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