La correspondance d'Albert Bailly Volume VII Années 1659-1663 publiée sous la direction de Gianni Mombello
1 42 Correspondance d 'A. Bailly - 1 659- 1 663 me fait la grace de répondre à" cet article, elle pourra temoigner quelque agrément des bones volontés de ce constant Ami. Pour la premiere v isite, j e ne crus pas devoir luy parler d' affaires, me contentant de l e feliciter de son heureux voyage, et de le remercier de ce grand engagement qu'il prenoit aux interests de 5 1 1 M.R. } et de 54 1 M . Marguerite } 7. Hier, il me r'envoia prendre, et je fûs bien deux heures avec luy. Il m'entretint en / [f0 2r] partie de ses affaires, et sur la fin je le mis sur le chapitre de M 1" '01 de 7 . 1 3 . 1 7 . 1 . 1 7.20. 1 8 [Cavour]". Il me dit qu'on luy avoit voulu persuader à Tolouse qu'elle n'estoit plus dans les bones graces de 5 1 { M.R. } , que son Epoux8 jouoit tout, et les m ./50. #. qu'on avoit promises estoient pour un parti plus advantageux. li me fût facile de le desabuser sur le premier chef, en luy faisant voir les lettres que 5 1 [V.A.R. ] m' a escrittes pour elle, et comme e l l e me commande avec 7 Sur l 'arrivée à Parme de la mariée, et sur la maladie qui commença à la travail ler peu de temps après, cf., entre autres, la correspondance que la comtesse Ottavia Ferrero, dame d'honneur de Marguerite de Savoie, entretint avecMadame Royale : A.S.T., Corte, Lettere di Particolari, F, m. 35 « 1 660 in 1 663. Fe1Tero, contessa Ottavia, dama d'onore di S.A. », lett. du 18 mai 1 660 et suivantes. ' Il s'agit de G iovanni Maurizio Pompilio Benso, comte de Cavour, fils aîné de M ichel Antoine Benso (ou Benzio), premier écuyer du prince Maurice de Savoie, et de la comtesse Marguerite (ou Marthe) de Valpergue, première clame d'honneur des princesses Infantes. Dans son ouvrage consacré aux fami l les nobles du royaume de Savoie, Angius raconte que le marquis s'éprit tellement de l a bell e Jeanne-Marie de Trécesson, dont il ne soupçonnait point la relation avec le duc Charles-Emmanuel, qu'il demanda à la duchesse la permission de l ' épouser. Une autre version veut que ce fut Madame Royale, gênée par la liaison de son fil s et de Mademoiselle de Trécesson, qui trouva un époux à la jeune fille. Quelle que soit la vérité, Je contrat fixant la dot de Mademoiselle de Trécesson fut signé le 1 3 septembre 1 659 : « Maclama Reale Cristina di Francia, essenclo stata pregata da! marchese Giovanni Pompi li o Maurizio B enzo di Cavor, figlio ciel fu marchese Michele Antonio, v ivente marchese di Cavor, gentiluomo orclinario di camera di S.A.R. e primo scudiere della Serenissima Principessa Ludovica Maria Cristina di Savoia, . . . di consentirgl i in matrimonio la illustrissima damigella Giovanna Maria di Trecesson, sua figlia d'onore, e primogenita dell'illustrissimo signor conte Paolo di Trecesson e della fu signora contessa Giovanna B ruch, conti di Trecesso in Bretagna di Francia, ebbe da Madama Reale l ' implorato assenso. Dopo i l quale atto e quello di ficlanzamento, che fu fatto in presenza delle Altezze Reali, essa damigella Trecesson, assistita dall' illustrissirno signor Francesco di B ruch signore della Roballiera, di lui zio matemo, e Maestro di campo di cavalleria di S. M. Cristianissima, costituiva al marchese di Cavor, suo sposo, a titolo della dote di lei : l 0 tutte le ragioni e azioni che le competeano, nella successione, eredità e ne' beni de' predetti signori conti Trecesson . . . e li ducatoni 1 5 cl'argento effettivi, che furono dati pel matrimonio, da Madama Reale nove mi la e da S.A.R. seimila, ecc. ecc. » (ANGIUS, Su/le famiglie nobili della monarchia di Savoia, op. cit. , t. IV - parte I ( 1 857), p. 736 ).
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=