La correspondance d'Albert Bailly Volume VII Années 1659-1663 publiée sous la direction de Gianni Mombello
Lettre 506 227 qualche snello termine, et accertare qualche ispediente per superare questa difficoltà . . . ». (A.S.T., Corte, Casa Reale, Registri lettere della carte. m. 4 l ). Au mois de mai 1 660, ]'archevêque Millet rassura les ducs en écrivant une lettre au ministre Saint-Thomas : « Monsieur. ( . . . ) Aussitost que j ' ai reçeu la lettre que vous m'avés faict l ' honneur de m'escrire, j ' ai prié le R. P. Recteur des Jesuittes d'assembler les plus habiles theologiens et canonistes qui soint au College pour chercher quelques moyens de conscience à assurer la pension que leur A.A.R.R. accordent à Msg' d'Auoste, et faire sortir effect à leur volontés, non obstant les empeschements qui se rencontrent à Rome ( . . . ). N ' ayant aultre dessein que d'obeir en tout aux volontés de leurs A.A.R.R., Msg' d' Auoste se peust assurer que la paralle que j ' ai donné à mes Souverains est plus ferme que tout les contracts du monde, et que je ne manquerai jamais de luy payer sa pension de 300 ducattons, pourveu que S i al S[aintetjé n'en impose pas une de deus cents, car en ce cas je n'aurais de quoy vivre et je serais contraint d' abandonner cette Eglise pour n'avoir les moyens d'en soustenir les charges. ne me restant l a portion congrue, oultre que je suis entierement ruyné par les grandes despances qu' une si longue poursuitte m'a causé dans Rome . . . » (A.S.T., Corte. Lettere Vescovi-Tarantasia Arcivescovado, m. 98, fasc. 7 « 1 658 in 1 676. Lettere dirette al Duca e alla Duchessa dal senatore FrancescoAmedeo Millet de la Pœppe elettoArcivescovo di Tarantasia », lett. datée de Chambéry, le 29 mai 1 660). En juillet 1 660, le cardinal Chigi, de son côté. adressa ces mots au nonce de Turin : « Si è sentito volentieri il discorso che Y. S. ha tenuto con cotesto M' Arciv" in materia della pensione riservata sopra la Chiesa di Tarantasia, poiché corne di già le è stato scritto, N. S'' è risoluto distribuirne la metà a Mons' d' Agosta, e l 'altra a prapria disposizione, onde ha V. S. mostrato la sua solita prudenza col valersi opportunam[enjte del foglietto inviatole di qua, e d' altri motivi per appagare i l sud" Mons'' Arciv", e Madama med" . . . » (A.S.V., Segreteria di Stato-Savoia 230, « Lettere scritte a M' Nun" in Torino dal 1 655 a tutto il 1 66 1 ; 4° Registra di Lettere scritte dall 'Emin"'" sig' Card1 Chigi a Mons' Nunzio in Torino », f0 1 50r ; cf. aussi ibid. f0 1 50v, lettre du cardinal Chigi au nonce, datée du 2 août 1 660). De toute évidence, après plus d'un an, la question n'avait pas encore trouvé de solution. Trois autres lettres de l' archevêque de Tarentaise se trouvent aux A.S.T. : la première date de Chambéry, le 8 mai 1 660 : « Monsieur. Je crois que Mons' le Commd' Gini a pris soin de vous advertir des grandes difficultés que j ' ai eu à Rome dans la negociation de mes affaires, et qu'après que la Pension accordé par S.A.R. à Monsieur d' Aouste et celle que S . S ' a establi à son exemple ont retardés mon expedition prez d e dixhuict mois, l ' Eglise de Tarantaise m'a esté expedié en plein consistoire et le Palliu[m] de chancellerie qui arrivent à pres de quinze cents pistolles. Ils ont retenus mes bulles jusque à ce que les M inistres de S.A.R. qui sont à Rome eussent consenti à ce que l ' on partageat egalement la Pension de quatre cents ducatons, que S. S' s'est reservé sur le d' benefice, entre Monsr \d'Aouste/ et la personne qui sera choysie par le Pape. Et Mons' Gini m' escrit que s ' est declaré ouvertement à Mons' l ' Ambassadeur comme aussi le Cardinal dattaire, que l ' on ne m'expediroitjamais mes B ulles si l'on ne donnoit ce concentement [sic] . Le miserable estat de cette Eglise m'en debvroit consoler, puisqu'ell'est entierement ruyné dans ses revenus et ses edifices, et que par sept cents ducatons de Pension imposés l'on me leve tout moyen de subsister, bien loin de me laisser du patrimoine des pauvres pour les secourir et pour supporter les charges du Diocese. Mais, q uand je considere qu' une si longue vaccance anneantit la discipline eclesiastique et prive ce peuple des instructions et des sacrements qui le pourroit guarentir de s'infecter des heresies dont se treuvent atnigés les Pays que la necessité du commerce l ' oblige de frequanter. je me sens obligé en la consciance de faire
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