La correspondance d'Albert Bailly Volume VII Années 1659-1663 publiée sous la direction de Gianni Mombello

,ettre 52 1 277 e n' ay pas osé le faire publier, ni executer, que je n ' eusse auparavant receu à dessus l es ordres de V.A . R . � . Je prens donc l a hardiesse de l es luy lemander, et si elle voudra bien me permettre d' exhorter ce Conceil , et les cindics de la v i l le1 de mesler leurs res-jouissances, et leur zele avec les 10stres pour rendre cette solennité plus celebre, et plus éclatante4 ; en cas iéatification. A.S.T.. Camerale Piemonte, invent. 1 79. p. 4, daté du 28 décembre 1 66 1 . Sur � rétablissement du catholicisme dans le pays de Gex, auquel François de Sales contribua ortement. cf. R. DEVOS et B. GROSPERRIN, La Savoie de la Réforme à la Révolution rançaise, Rennes. Ouest France. 1 985. p. 1 97-98 (t. Il des 3 vol. composant l' Histoire de '1 Savoie, publiée sous la direction de J.-P. Leguay, Rennes, Ouest-France, 1 983- 1 986). La cour de Turin avait appris la nouvelle de la canonisation prochaine de François de Sales u début de l 'année 1 662. Cf. ce qu'écrivait le nonce de Turin au cardinal Flavio Chigi, le janvier 1 662 : « Lo straord inario spedito alla corte di Francia con la nuova della leatificazione del servo di Dio Monsig' di S ales, quale giunse qui l unedl a 22 hore, mi onsegno un piego di V. E. consistente in una piana, et una Jettera per Madama aperta . . . .ando parte aile loro A.A. della beatificazione. . . . la quai nuova fu da loro sentita con ;rand[issi ]mo gusto, e particolarmente da Madama che ha avuto non solo la fortuna di onoscerlo, ma di averlo per suo elemoziniero. \e m i/ racconto diverse particolarità d i ,uesto Santo Servo di Dio . . . Torino 5. Genaro 1 662. » (A.S.V., Segreteria di Stato, Savoia, fi. 83, « 1 662. Lettere scritte da Mons' Nunzio in Torino a S. Em" », f" 4r). Lorsque la elique du Saint arriva à Rome, le pape la reçut « con molto compiacimento, e con altrettanta tima » (A .S .Y. , Segreteria di Stato, Vescovi, 1 69 C, « Mi nute di Segreteria di Stato a 'rincipi, Cardinali , Nunzi, Prelati e Particolari. 1 66 1 - 1 662 », f0 392, lettre à sœur « Francesca liadalena di Chaugy. Annesy », datée de Rome, le 28 août 1 662. Cf. aussi t-o 325. la lettre cette dernière, datée du l " juillet 1 662). À l ' époque, les deux syndics étaient Passerin (Pierre) et Galean. Cf. la lettre 508. note 7. Le Conseil des commis contribua généreusement à la réussite des fêtes organisées en 'honneur de François de Sales, en votant à l ' unanimité le versement de 50 pistoles au aonastère de la Visitation. qui allait honorer le bienheureux. De plus, il prévit également .ne illumination générale de la Cité et de la colline d' Aoste et envoya partout des avis nvitant le peuple à assister aux solennités. Cf. les procès-verbaux des séances du 24 avril 662, du I" mai, et des dates suivantes, dans le Registre du Pays, A.H.R .. A 32, doc. cité, espectivement f0 l 8r. f0 l 9r, et suiv .. Les fêtes solennelles durèrent trois jours. À l a 'entecôte, père Nicolas-Claude prononça son panégyrique e n l 'honneur du saint, a u collège : e Saint-Bénin ; le lendemain, deux autres panégyriques furent prononcés, l 'un de Mgr lailly, l' autre du Théologal (Aoste, BGS, Fonds Gal-Duc, carton XXVIII, doc. 1 6). Pour 1ermettre aux fidèles d'assister aux célébrations, les Visitandines décidèrent d' abattre un 1an de mur de la petite chambre qu'elles utilisaient comme église. Cf. le manuscrit transcrit 1ar 8 10NAZ, Un monastero intrwnontano . . . . op. cit . . p. 223. Une belle description de ces êtes se trouve dans ALBIN!, Mémoire historique sur Philibert-Albert Bailly, op. cit., p. 73- '4 ; cf. aussi ABBÉ HENRY, Histoire populaire, religieuse et civile de la Vallée d 'Aoste, op. it., p. 25 1 et Aoste, B GS, Fonds Gal-Duc, carton XXVlll, fasc. 1 6, déjà cité. l semble pourtant que ces réjouissances se gâtèrent sur leur fin par l ' action de quelques célérats : cf. ce que Jean-François Passerin, j uge du bail liage d' Aoste, écrivait à Mgr lailly, de Chambéry, le 6 juin 1 662. Dans cette lettre, Passerin manifestait son triste