La correspondance d'Albert Bailly Volume VII Années 1659-1663 publiée sous la direction de Gianni Mombello

Lettre 525 A.S .T. , Corte, Lettere Vescovi Aosta, m. 20, n. 1 35 Destinataire : Lieu et date d 'envoi : Autres mentions : Support : Madame. Madame Royale Aoste, 3 août 1 662 (f° 2v) Evesque d' Aouste". 3 . Aoust 1 662 S . l bifeuillet (f0 2v blans) 287 Les extremes bontés que V.AR . me fait la grace de me témoigner par sa derniere lettre ne me surprenent point, parcequ'elles l uy sont naturelles. Mais, certes, elles me confondent, par la conoissance que j ' ay de ne les avoir jamais pû meriter par mes services, ni par aucune bonne qual ité qui soit en moi. Aussi, Madame, i l semble que Dieu veut faire voir que j ' en suis tres indigne, ne permettant pas qu'elles produisent l ' effet que vous desirez, M' l e Vibail l i f / [f0 1 v ] n ' ayant pû se resoudre à me donner l a moindre satisfaction du monde, comme vous luy aviés fait ordonner de me la faire par Monsieur le marquis de Pianesse 1 ; et Madame la Vibail l i fve2 ayant ' Charles-Emmanuel-Philibert Simiane, marquis de Pianesse. À propos de cette mésentente née entre Bailly et le v ice-bailli, cf. les notes de la lettre précédente et ce que Victor­ Amédée Carron écrivait à son frère, le premier secrétaire Guillaume-François Carron de Saint-Thomas, d'Aoste, le 22 juillet 1 662 : « Qu'on me donne icy un non suspect pour faire prendre les i nformations et je feray voir c lairement mes raisons de pretendre satisfaction. En un mot, pour vivre icy avec perte de ma reputation, qu'on face ce qu'on voudra, j ' aime mieus [sic] n ' y point demeurer. . . . M.R. est maistresse de ma vie, de mes enfens, je . . . La supplie qu'elle me permette de recourir aux Superieurs de l 'Evesque affin queje fasse voir si j 'ay raison ou non. » (A.S.T., Corte, Lettere di Particolari, T, m. 2 1 , fasc. cité). À l ' intérieur de cette lettre, on trouve également la copie d' une lettre que Christine de France envoya au marquis de Caselles (« . . . Et puisque il est juste qu'il [le vice-bailli] donne cette satisfaction et que S.A.R. Monsieur mon fil s l 'entend, que d' ailleurs nous trouvons que, de la manière que vous l ' avés concertée, l 'Evesque se contente d'une chose fort mediocre, et que les raisons que le Vibally allegue sont frivoles, nous l uy ordonnons de nouveau de donner la d" satisfaction sans autre difficulté, à quoy nous voulons croire qu'il n'apportera plus aucune dilation pour ne pas obbliger sa d" AR. a prendre quelque autre voyë qui serait moins avantageuse au susd[i]t Vibally. . . . Turin, ce 1 7 . Juillet 1 662 »), ainsi que la lettre que le marquis de Pianesse expédia à Carron de la Tour, « de la Montagne, ce 17. Juillet 1 662 . . . . M. R . . . . ne juge pas qu ' en v [ot]re particulier vous deviés refuser de dire les paroles qui y sont marquées les trouvant dans une moderation fort raisonable et pour ce qui regarde le caractere que vous avés d'officier de S.A.R., elle dit que sa d[i]te Alt. R.

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