La correspondance d'Albert Bailly Volume VII Années 1659-1663 publiée sous la direction de Gianni Mombello

Lettre 528 299 v [ot] re frere', et je crois qu' il est bien satisfait luy mesme de la maniere avec laquelle j ' ay souffert qu ' il me les ait données. Timebat ubi non erat timor. De tant de parolles escrittes qu' il me devoit dire, je permis qu'il en prononcat quatre ou cinq seulem[en]t, aprés quoi, luy ostant le papier des mains, et le dech irant, je I ' embrassei avec mes tendresses naturelles. J' ay bien des defauts, mais Di eu merc i , je n ' ai poin t celuy de la cruauté, n i de l 'obsti nation. Le jeune La Creste4 est enfin parti ce mattin pour Montmeillan. M.R. a temoigné son extreme prudence à vouloir avec tant de fermeté qu' il y fut conduit. Je marque un peu la miene, Monsieur'1, de vous conjurer de me vouloir du bien, et de me permettre de me dire toute ma vie, Monsieur, v[ot]re tres humble, et tres obeissant serviteur. D. Albert E. d' Aoste. ' La date est surlignée dans l ' original. " Au-dessous du mot « marq[uisJ », Bailly avait commencé à écrire « Com[te] », en le co1Tigeant ensuite en « Marq[uis] ». Puis, il a tout biffé pour écrire plus intelligiblement au-dessus de sa rature. ' Ce qui suit a été écrit verticalement. " Suit un mot biffé. 3 11 s'agit de Victor-Amédée Carron de la Tour, vice-bail l i du Duché d'Aoste. ' Joseph-Philibert La Crête ; cf. la lettre 525, note 3 .

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=