La correspondance d'Albert Bailly Volume VII Années 1659-1663 publiée sous la direction de Gianni Mombello
e ttre 536 3 25 reniés, la venue du dit tresorier ne doit pas estre retardée . . . . De Turin ce 1 3 9''' I 662 » 3RT, Ms. St. p. 543, doc. cité. p. 1 4 1 - 1 42 ; cf. aussi l a lettre que l e gouverneur du Duché •Aoste envoya aux commis de Turin. le 14 novembre 1 662 : Aoste, A.H.R., FVille CT CCB :003 L02 D 463) . Le 1 5 novembre. d' autres remontrances s'élèvent de Turin : cf. la ou velle lettre que le duc envoya au Conseil des commis : « . . . Nous aprenons par la :lation de vostre Evesque, du marquis de Bros vostre gouverneur, et de vos deputtés de 'allaise que sur les ordres de nos lettres et sur les representations de celles du dit marquis, ous ne nous accordés que m/200 # de donatif payable en six ans . . . Nous ne sommes pas itis faits, principalement quand nous considerons que ce donatif est inferieur à ceux que vous tes quand nous mariames nos soeurs l' Electrice de Baviere, et la duchesse de Parme, qui 1rent de m/4. pistoles pour chaqu' une en argent comptant . . . Nous vous renvoyons le aron de Vallaise pour vous dire nos sentiments, ensuitte desquels nous ne doutons plus que ous ne joigniés au dit donatif m/ 1 8 # ainsy que le dit Evesque et vostre deputté nous ont romis icy, que vous feriés, moyenant quoy nous nous contentons du terme de six ans omme vous aviés proietté. Vous ne manquerés donc de le resoudre dans vostre Conseil sans :ass embler le grand, et nous renvoyer le dit Baron, avec vostre tresorier pour en passer obligation . . . . De Turin , ce 1 5 . de 9'"' 1 662 » (BRT, Ms. St. p. 543, doc. cité, p. 1 42 ; cf. ussi le Ms. St. p. 544, cité, p. 1 69, à la date du 20 novembre 1 662) . .'augmentation de 1 8 000 livres fut décidée par les commis le 29 novembre 1 662 (cf. le rocès-verbal de cette séance du Conseil : A.H.R., Registre du Pavs, A 32. doc. cité, f0 59r). l[alheureusement, on n ' a pas retrouvé la lettre que Mgr Bailly envoya aux commis de 'urin, le 30 novembre et à laquelle on fait all usion dans ce procès-verbal (ibidem. f0 60r). '.harles-Emmanuel II écrivit encore aux commis. le 9 décembre : « . . . Le comte Turinetti traitté avec nous du donatif de m/2 1 8. # que nostre Duché d'Aoste nous a fait. C'est ourquoy, nous vous disons d'ordonner dans un Conseil que vous tiendrés pour cet effet. ue le tresorier du pais en passe l 'obligation au dit comte, mais pure et simple, sans touttes es conditions et demandes superflues que vou s avés fait inserer dans vos decrets et clans 'obligations des m/1 8. # et aux quelles nous avons repondu et satisfait en justice dans le 1emorial que vos deputtés nous ont presenté à part, selon l ' ancienne coutume, et dont ous aurés sujets d'etre contents. Vous ne manquerés donc de faire expedier cet ordre ormeau au tresorier Festa. et de l ' envoyer promptement luy mesme, sans aucune replique, ourfaire l'obligation à la forme des precedantes, et particulierement de celles des années 655. et 1 658. dont nous vous envoyons deux copies par lesquelles mesrne vous apprendrés ue ce n'est pas une choze nouvelle que le tresorier du pais les vienne faire icy. Neantmoins, omme la clepense est la principale raison que vous allegués pour nous obliger à le dispenser e ce voyage, nous vous en dechargerons volontiers, et le ferons payer d'ailleurs. Ainsy vous oyés que nostre bonté est toujours abondante et tres grande envers vous et elle nous ' ersuade aussi que vostre zele, qui a semblé en cette occasion de nostre mariage sinon tout fait eteint au moins fort ralenti, se rallumera en quelque autre conjoncture et que vous uppleérés par une juste reconnoissance, par un clonatif opulent à la mediocrité du dernier. . . De Turin ce 9 X';" 1 662 » ( BRT, Ms. St. p. 543. cit., p. 142). À cette lettre, les Yaldôtains �pondirent ainsi : « Du 1 4 [décembre 1 662] : on reçoit nouvelles lettres de S.A.R. et de �essieurs les delegués par les quelles on apprend que S.A.R. ne veut absolument accepter :s obligations du donatif corne elles sont couchées . . . [Les] dits delegués . . . feront savoir S.R. que si on n'a pas plustost envoyé le Tresorier, ce n'est pas pour le seul pretexte :'epargner la depense, mais pour se maintenir dans la possession et jouissance des graces 1ue nos souverains nous ont accordées du passé de se contenter que les obligations des
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