La correspondance d'Albert Bailly Volume VII Années 1659-1663 publiée sous la direction de Gianni Mombello
330 Correspondance d 'A. Bailly - 1659- 1663 Lettre 539 A. S .T. , Corte, Lettere Vescovi Aosta, m. 20, n. 1 45 Destinataire : Lieu et date d 'envoi : Autres mentions : Support : Madame. Madame Royale Aoste, 22 mars 1 663 (t"° 2v) Evesque d' Aouste". 22.b Mars 1 663 2. Avril. 1 bifeuillet (f0 2v blanc) Ce n' est pas seulement en prose que je prens la hardiesse de souhaiter à V.A.R., avec les bones festes, une prosperité constante. Je me donne encore la liberté de luy exprimer en vers les / [f0 2r] voeux que je fais à Dieu pour la continuation de son bon-heur, estant bien j uste qu ' ayant apris sous elle ces deux man ieres d' escrire, et de produire mes pensées, je les emploie toutes deux à luy souhaiter, et à \luy/ attirer les benedictions du cie l1 • Mais, Madame, que direz-vous que j e mesle mes interests avec les vostres, et qu ' au mesme temps que je prie D ieu pour el le, j ' ose' l a supplier tres humblement d ' exaucer, s ' i ld luy plai st, pour l ' amour de moi• / [t"° l vY les respectueuses prieres que tous les notaires de ce Duché vont faire à V.A.R. en la persane de leur deputé'? En verité, Madame, i l faut bien que j e soisg ' Malheureusement, on n'a retrouvé aucun poème accompagnant cette lettre. Poète depuis sa jeunesse, Albert Bailly avait écrit de « meschants vers » au temps où il commença à prêter son service à Turin et à Cherasco, pendant les années 30 (cf.MOMBELLO, Monseigneur A lbert Bailly à travers sa correspondance inédite . . . , op. cit. , p. 1 0, notes 1 7 et 1 8). Une fois accueilli au noviciat de Thonon, en 1 632, Bailly renonça pendant un bon moment à la poésie. En 1 645, i l composa des sonnets en l 'honneur de Madame Royale (cf. la lettre que Bailly envoya à la duchesse de Paris, le l " mars 1 645, et citée par MoMBELLO, Lajeunesse d'Antoine-Philibert (Albert) Bailly d 'après des documents inédits, op. cit., p. 39). En 1 669, il fit paraître un recueil de vers intitulé Le Poète Mêlé. ' li devrait s'agir d' Eugène-Gaspard de Tillier, chargé par le Conseil des commis de gérer le différend existant à l'époque entre les commis et le Sénat de Savoie, à propos de plusieurs questions (celle des appels de 50 écus d 'or, par exemple, celle des prisonniers non traduits, etc.). Les Valdôtains venaient de lui remettre leur « Mémorial et instructions . . . », le 1 7 février 1 663 (cf. B RT, Ms. st. p . 542, doc. cité, p . 94-95 ; cf. aussi l e Registre du Pays, A.H.R., A 32, cité, ff 7 1 -72r). Sur l 'échange de lettres que De Tillier envoya aux commis, de Chambéry, cf. respectivement BRT, Ms. st. p. 543, doc. cité, p. 1 43 - 1 45 et p. 1 47 (lettres de De Tillier du 7 et du 22 avril 1 663) et p. 1 46- 1 47 (lettre des commis du 1 1 avril 1 663). Pour voir les résolutions finales du Sénat savoyard, cf. le « Mémoire contenant les Reponses
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=