La correspondance d'Albert Bailly Volume VII Années 1659-1663 publiée sous la direction de Gianni Mombello
334 Correspondance d 'A. Baillv - 1659-1663 Lettre 541 A.S .T., Corte, Lettere Vescovi Aosta, m. 20, n. 24 Destinataire : Lieu et date d 'envoi : Autres mentions : Support : Madame. Madame Royale s.1.n.d. [Turin, 1 3 juin 1 663] (f0 2v) + A Sanso[z]" Evesque d' Aouste. 1 3 . Jui n 1 663 1 b ifeuillet (ff l v et 2r/v blancs) J' ay remis à M' le president Turineti 1, conformernent à vos ordres, les deux mille ducatons que le Conseil des comis m' a chargé de mettre entreb vos mains2 pour les emploier comme bon luy semblera à l ' achapt de quelque ' Giorgio Turinetti ( 1 60 l - 1 673 ). Il fut conseiller d' État de Charles-Emmanuel IL Premier Président et Général des Finances Royales. Tl fut l ' un des banquiers favoris de Madame Royale. En 1 655, i l se maria avec Maria Violante Valperga di Rivara. ' À propos de ces 2000 ducatons que les commis délibérèrent de présenter aux ducs, cf. le Registre du Pays, la séance du 7 mai 1 663 (A.H.R., A 32, doc. cité, f" 82r). Sur le choix de députer toujours Mgr Bailly à Turin en pareilles occasions, cf. les mots qu'en avril 1 663 Je vice-bailli écrivit à son frère, le marquis Carron de Saint-Thomas : « Monsieur. . . . Mons' n [otjre Evesque a voulu estre deputé disant que les delegations luy appartiennent. Cela passe. Mais à l ' exclusion des S'' vassaux, et notamment du Baron de Fenix, il a gagné et capaITé les voix pour M' de la Crete le pere, le quel a esté par consequent deputé avec luy, et porteront le donatif qui aura esté establij. Le dit S' l'Evesque me promit que si Je Baron de Fenix ne luy eusse plus demandé sa voix, il me l ' aurait donné, ce qu ' i n'a pas fait. Après ce, il m ' a envoié dire que j ' allasse tenir Conseil chez luy qu'il estoit enrumé. Je luy ay pourtant respondu que j'estois content qu'on s' assembleat dans son logis. mais que pour ne pas alterer le decret de S.A.R. j ' y laisserais aller le l ieutenent, et Juy, pour ne pas porter de la suite, i l ne voulut jamais venir au Consei l quand M' le marquis de Broz le voulut faire tenir dans mon logis ou par lors i l demeuroit à cause qu'il disoit que s'estoit chez moy. Comme je vois qu'icy tout va par faction et que les choses ne se font par l'esquité. s'est [sic] aussy un des motifs qui me fait souhaitter de sortir d · icy. Vous me fittes la grace de me dire que, si M.R. estoit en disposition de faire quelque chose pour moy, vous aviés des expedientz pour m'emploier hors d' icy. Je vous supplie de ne pas perdre cette bonne volonté qu'avés pour un frere, parceque je suis resol lu de ne plus vouloir demeurer en ce Pays, et de n'avoir aucunne conteste avec ce Prelat, ne les pouvant esviter autrement d'autant q u ' il se mesle aussy du temporel, ma charge m' obblige a des choses que quelquefois on ne peut complaire » (A.S.T.. Corte. Lettere di Particolari, T, m. 2 1 , cit.). Sur le fait que ce fut Jean-Balthasar La Crête qui accompagna Mgr Bailly à Turin, cf. la pièce conservée aux A.H.R. d' Aoste, Conseil des Commis, Trésorerie 1 656-1673, vol. 5, fasc. 7 « Trésorerie - Trésorier Festaz
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