La correspondance d'Albert Bailly Volume VII Années 1659-1663 publiée sous la direction de Gianni Mombello
Gazelle !:.: 353 retardem [en]t de la reyne d ' Angletterre2 à revenir en ce pays fait bien philozopher des gens'. Le Chancel lier4 et Mons.' continuent à s' opposer à la proposition du" mariage d ' une ni epce" avec l e Roy7. Et, bienque les con un gran numero di Cavaglieri, fra quali c' anderà con gran pompa il Marchese suo Cognato, e Nipote di S.E. » (Successi del monda de SocrNI, Gazz.erta datée de Turin, le 29 septembre 1 660). Successivement, on nia avoir demandé au comte de traiter le mariage entre Philippe d'Anjou et Henriette d' Angleterre, « come negotio inferiore alla di lui conditione » (ibidem, Ga�zetta du 1 1 novembre 1 660). Parti pour Londres le 20 octobre (Gazz.etta du 3 nov. 1 660), Eugène-Maurice de Soissons eut sa première audience officielle avec le roi Charles Stuart le 6 novembre (Gaz-::.erw du J 1 novembre 1 660). 1 Henriette-Marie de France, reine cl'Angleterre. À propos de ce personnage, cf. la gazette 477, note 1 . Elle était partie pour l' Anglete1Te à la fin octobre 1 660. le 29, comme elle )'écrivait à sa sœur de Paris, le 28 octobre 1 660 (cf. la lettre CXXX, p. 436 de l'article de FERRERO, Lettres de Henriette-Marie de France, op. cit.), ou bien le 30, comme le gazetier Socini annonçait dans son journal, les Successi del mondo (gazette de Turin, 22 novembre 1 660) . Malgré son i ntention déclarée de vouloir rentrer en France deux mois après, en janvier 1 66 1 la reine cl'Angleterre se trouvait encore à Londres (cf. les gazettes de Soc1N1 du 1 1 novembre 1 660 et du 7 janvier 1 66 1 ). Elle venait d'échapper à une conjuration ourdie avec « il maligno dissegno net giorno di Natale [di] dar prima fuoco ad un quartiere della Città per farvi accorrere i1 popolo [ . . . J e poi trasferirsi loro al Palazzo Reale à far strage ciel Rè, della Regina. e di tutta la Casa Reale, del generale Monke e di tutta la Nobiltà » (ihidem, gazette datée de Turin, le 20 janvier 1 66 1 ). À ce point, la reine aurait voulu regagner promptement la France avec sa fille Henriette, mais la maladie et la mort de son autre fille, Marie Stuart, veuve du prince d'Orange, la retinrent en Angleten·e encore quelques semaines (cf. les gazettes de Socini, cit., du 20 et du 27 janvier 1 66 1 ). Finalement, Henriette-Marie de France et sa fille débarquèrent au port du Havre-de-Grâce, en Nmmandie, le 7 février 1 66 1 , « per avanzarsi a piccole giornate verso Parigi » (cf. SocINI, la Gaz;;:,etta du 24 février 1 66 1 ). Après le mariage d'Henriette cl'Angleterre avec Philippe d'Orléai1s, en 1 66 1 . Henriette-Marie vécut dans son château de Colombes et au couvent des Visitandines de Châtillon. Louis XIV la combla toujours de ses bontés. Cf. le Dictionnaire du Grand Siècle, op. cif., p. 7 1 6. ' À propos du retour du comte de Soissons et de l' indécision de la reine Henriette à rentrer en France, le marquis Villa écrivait : « Pressento che il cl[ettol conte di Soissons si dichiari sodisfatto ciel suo viaggio a Londra. et moiti danno per concluso il matrimonio della d[etta] Prencipessa d 'lnghilterra col d[ettoj duca d 'Anjou, e buona speranza di quello di S. M ' ' ' britannica con Madamis[eljla Hortentia; tuttavia altri asseriscono che vi siano ancora diverse difficoltà circa i l primo, et poco riuscibile il secondo, et aggiongono che l a Regina d'lnghilterra si trovi alquanto indisposta, o voglia esserlo, e cosl si differirà il suo ritorno in Francia non ostante sia desiderato da gl' Inglesi quali gl 'habbino destinate livre ottocento mita d'annua entrata purchè vada a goclerle fuori del Regno, et m./80. alla Prencipessa, purché le consumi ne! Regno; ben si dà per indissolubile i l matrimonio del d[etto] duca di Iorch con la figlia ciel Gran Cancelliere » (A.S.T., Corte, Lettere Ministri-Francia, m. 70, fasc. cité, lett. 1 9/4 du 1 0 décembre 1 660). ' Il s'agit de Pierre Séguier. Cf. la lettre 523, note 2. ' Le baron de Sainte-Frique fait allusion à Philippe, duc cl'Anjou et puis d'Orléans. Fils cadet de Louis XIII, il était nommé Monsieur. Cf. la gazette 47 1 . • Il s'agit d' Hortense Mancini, nièce de Mazarin (cf la gazette 462, note 1 3). Elle se maria
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