La correspondance d'Albert Bailly Volume VII Années 1659-1663 publiée sous la direction de Gianni Mombello

34 Correspondance d 'A. Baillv - 1659- 166: Louis XIV, soit par suite de la perte conjointe de Françoise de Bourbon73 le duc préféra célébrer une deuxième sépulture. Il envoya alors une lettre. le 1 4 janvier 1 664, au v ice-bailli du Duché d' Aoste et aux commis, en les invitant à manifester leur douleur par des gestes de dévotion publique : Tres chers bien amez et féaux Consei llers . . . Dieu a voulu par une révolution du tout inouïe et deplorable nous priver en moi ns de trois semaines d' une mére [sic] pour qui nous avions de profonds respects et d ' une épouse que nous aymions parfaitement . . . Nous attendons de votre zele et fidélité que vous en donniez des marques [de votre douleur] par des dévotion publiques où nous désirons que le concours soit l e plus grand que se pourra.74 À Turin, les obsèques des deux princesses furent célébrées en grande pompe le l und i 3 et le mardi 4 mars 1 664. Emanue l e Tesauro prononça le panégyrique pour Madame Royale le 3, et le théatin Carlo de Palma celui de la duchesse Françoise l e lendemain. Sa mère décédée, Charles-Emmanuel inaugura son règne personnel, même si, . . . p i ù che la morte di Cristina, che fino ai l ' u ltimo continua a riservare a sè non solo la sostanza ma anche la forma del potere sovrano, relegando i n disparte, anche dopo il matrimonio, i l figlio ormai trentenne, sembra rivestire valore periodizzante la pace dei Pirenei, che apre una fase di riorganizzazione e di riforma delle strutture economiche e amministrative, accompagnata da un dibattito . . . e dalle prime e ancora flebili avvisaglie dell' uscita dalla l unga fase di depressione. Negli anni sessanta del Seicento vanno i nsomma collocate, ci pare, le premesse del grande sforzo di modernizzazione che, attraverso il regno di almeno quattro sovrani , contribuirà in mi s ura determinante a conferire al Piemonte la sua fisionomia defi nitiva.75 73 Le destin répondait ainsi, d'une manière mystérieuse sinon cruelle, aux rêves j uvéniles de Charles-Emmanuel II, qui en 1 658 aurait voulu épouser Jeanne-Baptiste de Savoie­ Nemours, ce qui eut l ieu finalement en 1 665. Pour elle, il avait prophétiquement écrit sur un mur du château de Rivoli « la raison ne veut pas que j ' épouse mademoiselle de Nemours, mais mon destin le veut » (cf. G. AMORETTI, li Ducato di Savoia da! J 559 al 1 713, Torino, Daniela Piazza editore, 1 987, 4 vol. t. III. p. 27). " BRT, Mise. 1 2 1 84, « Lettere ducali al Consiglio dei Commessi ». " Storia d ' Italia, vol. 8, t. 1, P. MERLIN - C. Rosso - G . SYMCOX - G. R!CUPERATI, li

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