La correspondance d'Albert Bailly Volume VII Années 1659-1663 publiée sous la direction de Gianni Mombello
Lettre H 375 etat autant qu' il luy / [f0 2r] sera possible et de umeur à ne rien oubli er pour cela. Le comte de Beuil" luy a doné des remontrances, ses jour pasé. Je prend le soing de vous les envoyer par ce qu ' elle regarde leurs Alteses Royales, dont vous sçavé que je chery extrememant tous les interest. Elle sont ecoutées icy' et la Frence se J assans dejà de la paix prete volontier l ' oreile à tout ce qui peut aparté du TROUBLEJ et de la guere par laquelle / [f0 1 v] elle pretant estre aujourduy en etat de reduire ses voisin à leur en siene [=ancienne] limite. Vous y ferés la refletion qu ' il vous plera. Je vous dirés pour mon regarque l ' on me fait des ofre là desus dont vous rirés, peu[t] estre, quar l ' on voudrais que leur Altese donat les tere à ma fille et qu' il la mariase au fils7 du dit comte de Beuil\ qui donerois pansion à ses paran pour n ' y retourné jamais. Sy mes soins et mes desir pour cette royale maison heuse reussy, je pourés pretendre / [f0 2v] à des bien fait. Mes [=mais] celuy qui en a disposé autrement sait pour quoy il l ' a fait . Ne nous l asé pas de m' acorde[r] vos bone priere et à toute notre famille, qui vous est aquise et e[nco] re creest [=croyez] en mon particulier que1 je suis toujour vostre tres humble servante. g J ' arrive de la ville assés à temps pour assurer Monseigneur l' evesque d' Aouste que je suis son tres humble serviteur. " « sang » sur « sans ». " « Le » sur « ie ». ' Mots surlignés dans l 'original, mais pas par l ' auteur de la lettre. L' i ntervention semble postérieure à la rédaction de la lettre ; une intervention de Bailly, sans doute. " Dans l ' original ces mots sont surlignés. Le terme « trouble » présente également des caractères plus grands. ' Mots surlignés dans l'original. ' « que que » dans le manuscrit. ' On remarque un changement d'orthographe. à la France une partie de la Flandre et du Hainaut ( 1 668 et l 678), Strasbourg ( 1 68 1 ) , quelques lambeaux de la Lorraine. Il peut être obtenu par achat (Dunkerque, 1 662), cession lors d 'un traité de paix ou "réunion" effectuée par la force en temps de paix sous des prétextes plus ou moins valables » (CORVISIER, Louis XIV et la guerre. De la politique de grandeur à la défense nationale, art. cité, i n L 'état classique, op. cit., p . 263). Le sort de la Franche-Comté et de la Lorraine avaient déjà inspiré des craintes au cardinal Chigi en 1 646 : cf. Roma, B iblioteca Vaticana,fonds Chigi, A. 1. 25, f0 1 58v ( lettre au nonce Rospigliosi, du 27 avril 1 646). ' Sur ce personnage cf. la lettre 520, note 2. 1 Cf. la lettre 520, note 4.
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