La correspondance d'Albert Bailly Volume VII Années 1659-1663 publiée sous la direction de Gianni Mombello

66 Autres mentions : Support : Madame3. Corre.1pondunce d 'A. Buillr - 1 659- 1663 ( f0 2v) Evesque d ' Aouste". Janv ier 1 6591. l bifeuil let (f0 2v blanc) Je prens la hardiesse de presenter à Y.A.R. les fleurs qu ' un printemps diligen t produit dans mon desert, et que j e viens de cueillir abondamm[en]t. Il y en a pour S .A.R." et mes Dames les Princesses', et la nature ingenieuse, et obligeante me l es / W' 2r] a fournies proportionées à l ' Etat, et conditions differentes de l ' Auguste Mere, et de sab royale famil le . Elles sont belles, Madame, mais elles n ' ont point d' odeur. C' est qu' elles la vont chercher dans p. 233). Malheureusement, on n ' a pas retrouvé la lettre citée en partie par Mgr Duc et qui mériterait bien de figurer dans ce volume. Pour ce qui est du crucifix, il est fort probable que Bailly a finalement refusé de le garder. puisque le baron de Sainte-Frique ajoutait, dans sa lettre à M. R. déjà citée : « Je l ' e grondé lBaillyj de n ' avoir pas accepté le present qu'Elie I M . R.J luy avoit fait. et, quand il voulut s'excuser sur son incapacité et me payer de raisons d 'humilité, j ' e [sic] jugé bien qu'il avoit quelques pensées encore plus relevées quoyqu'il n ·en voulut pas demeurer d ·accort » (GRA!ZZARO, Correspondance inédi1e du haron . . . de Sainte-Frique . . . , mémoire de diplôme cité, p. 209). ' Albert Bailly fut proclamé évêque d' Aoste à Rome, pendant le consistoire du 13 janvier 1 659. Cf. la note 2 de la lettre 460. ) Marie-Christine de France ( 1 606- 1 663 ), duchesse de Savoie. première Madame Royale. Fille d' Henri IV. elle était la sœur de Louis XIII, d' Henriette d'Angleterre, d ' Elisabeth d' Espagne et de Gaston d' Orléans. Elle était donc la tante de Louis XIV Mariée en 1 6 1 9 au futur duc Victor-Amédée i" de Savoie, elle devint veuve e n 1 637. Cf. DB!, op. cil . . t. XXXI. p. 3 1 -37. " « S.A.R. » est Charles-Emmanuel II de Savoie ( 1 634- 1 675). Lorsque Victor-Amédée i" mourut, en 1 637. son fils aîné. François-Hyacinte, âgé de cinq ans lui succéda, tandis que la veuve Christine de France fut nommée régente. Mais. en 1 638. le jeune héritier décéda à son tour, en laissant le titre au cadet, le maladif et grêle Charles-Emmanuel II, qui. à l'époque. avait quatre ans. Le Duché de Savoie continua ainsi à être gouverné par la duchesse mère, officiellement jusqu'à ce que Charles-Emmanuel II sorte de sa minorité (à lâge de quatorze ans). En réalité, le pouvoir effectif resta entre les mains de Madame Royale jusqu'à sa mort, en 1 663. Cf. DB/, op. cil . . t. XX. p. 340-345. ' Victor-Amédée i" et Christine de France eurent six enfants. Deux fils : François-Hyacinthe ( 1 632- 1 638) et Charles-Emmanuel II ; et quatre filles : Louise-Christine ( 1 629- 1 692), veuve depuis 1 657 de son mari et oncle. le cardinal Maurice ; Marguerite-Violante (ou Iolande) ( 1 635- 1 663), qui devint duchesse de Parme ; Adélaïde-Henriette ( 1 636- 1 676), femme de Ferdinand de Bavière depuis 1 650, et Catherine-Béatrice ( 1 636- 1 637). Bailly fait allusion à Madame Royale et aux princesses Louise-Christine et Marguerite-Violante, les seules à se trouver à Turin à cette époque-là. Pour plus d'informations sur ces princesses, cf. J. JoRI, Genea/ogia Sabauda. Bologna, Nicola Zanichelli, 1 942, p. 8 1 -86.

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