La correspondance d'Albert Bailly Volume VII Années 1659-1663 publiée sous la direction de Gianni Mombello

Lettre 460 77 tM' Sansoz24 fera voir à Y.A.R. un factum succint de mes pretentions sur Is sogne, et sur Aimavi lle. Elle me fit ]a grace de m' escrire quand j ' estoit à Rome qu' elle emploierai t son authorité pour augmenter l e revenu de ce miserable Evesché2'. En voici le temps. V.AR prendra, s ' i l luy plaist, la peine de se souvenir qu ' en prenant congé d'elle, je la suppliei tres-humblem[enJt d ' avoir pitié du pauvre Mons' Perron de Donas26 accusé d ' avoir tué d ' un coup de pistol let l e feu s [ieu] r de Ecclesiarum, ltaliœ, série I, vol. I », p. 289-3 1 8. Parmi les devanciers de Bailly les plus proches, on se souvient de Jean-Baptiste Verceil in, évêque d ' Aoste de 1 623 à 1 65 1 , charitable d'u ne manière exemplaire ( D E TILLIER, Historique . . . , op. cil., p. 408 et FRUTAZ, Lefonti . . . , op. cit., p. 3 1 7-3 1 8). " Il s'agit de Jean-Cl; � ude Sansoz. secrétaire ordinaire cle la Grande Chancellerie de Savoie ( 1 64 1 ), secrétaire d' Etat pour les affaires intérieures ( 1 65 1 ) En 1 659, il épousa Eléonore Goveano, sœur clu comte Amédée-Ludovic Govcano. Il faisait partie des Gens clu Consei l, avec le comte Turinctti, surintendant de laMaison et des finances, et le comte Vibà, premier secrétaire des commanclcmcnts, finances et clu cabinet. (cf. A.S.T., Camerale Picmontc. art. 21 9, § 28-3 1 , années 1 659- 1 66 1 , m. 8 « Conto reso ail' Ili""' c Ecccll"'' Camera Ducale . . . della Casa di Madama Reale per il suo maneggio nel l'anni 1 659. et 1 660. »). Cf. MANNO, Il Patriziato subalpino, op. cit., ad vocem ; C. Rosso. Una hurocrazia d 'antico regime: i segretari di Stato dei duchi di Savoia. 1 - ( 1559- 1637). Torino. Deputazione Subalpina cl i Storia Patria. l 992, p. 365. 25 À propos cle l 'évêché cl· Aoste. on transcrit encore les paroles de De Ti li ier : « L'evesché d'Aôste, quoy que tres ancien cl'etablissemcnt. n ' a iamais été d' une grande opulance en revenus. Mais. quelque mediocre qu 'i 1 fut. par rapport a la dignité qu' i 1 tient clans l' eglise et clans l'estat. il etoit cependant beaucoup plus considerable qu'il ne l'est auiourd'huy » . DE TILLIER, Historique. . . . op. cit . . p . 1 66- 1 67 ; cf. aussi iflid .. p. 209-2 1 2 e t 2 5 1 -252. " Il s'agit de Jean-André Perron Balbe (cf. la lettre C, clans la section « Autres mains »). Son père, Jean-Antoine PetTon Balme. docteur e n droit civil et canon, auditeur des comptes généraux de la trésorerie clu Duché. s'était fait anoblir à la fin du XVI" siècle ; il avait ensuite transféré sa maison de fami lle à Donnas. Deuxième fils clu noble Jean-Antoine. Jean-André devint lui aussi avocat. Il fut assassiné, clu v ivant cle son père. une nuit sur le seuil de sa maison. Il laissa un fils unique, Joseph Perron , qui demeura à Donnas. Cf. BRT. Ms. St. p. 569, Généalogie des familles nobles du Duché d 'Aoste des quelles on a pu avoir connoissance. DresséparM' Tillier Jea" Bap" noble de Fenisfil.1· de Noble Jean Michel Tillier . . . , 2 vol., t. L p. l 09- 1 1 1 ou bien D E TILLIER. Nobiliaire . . . . op. cit .. p. 478. Le nom cle Jean-André Perron revient clans le procès-verbal du consistoire que Bailly subit à Rome en 1 658. avant cle devenir évêque. Parmi les témoins qu' on entendit à l ' occasion de ce procès. il y eut justement « D. Joannes Andreas Perronus q[uonclam l Joannis Antonij filius de Donaso Augustan. dioces. Provinciae Tharanthasien ». Treize furent les questions qu'on lui posa et qui concernaient les égli ses exi stant à Aoste, le diocèse. la mense épiscopale. etc . . Cf. A.S.V., Processus Concis!., 57. ff l 5r- l 8v et 23r-26v. En 1 67 1 , Jean-André Perron était châtelain et juge au mandement de Bard.

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