La correspondance d'Albert Bailly Volume VII Années 1659-1663 publiée sous la direction de Gianni Mombello

1 35 Lettre 574 A. S .T. , Corte, Lettere Vescovi, l i asse 20, fasc . 7, lett. 4 1 Destinataire: Lieu et date d 'envoi: Support: Autres mentions: Charles-Emmanuel Tl [Aoste], 23 [février 1 668J . un bifeuillet (ff 1 v, 2r/v blancs) f02v, main C: Evesque d' Aouste. 23 fevrier 1 668. Monseigneur, Enfin, aprés mille peines, les serviteurs de V.A.R. ont fait resoudre le Conseil 1 à la levée de deux cent maneuvres pour les envoier promptement à Vercei l .2 II faut aller doucement avec ce peuple, surtout en cette conjoncture de temps qu ' i l est occupé à tailler les vignes qu ' i l aime tant\ et qui ne manquera pas de fa ire grand bruit quand on leur" publiera le decret du Conseil. En toutes sortes d' occasions, V.A.R. , Monseigneur, trouvera que je suis, avec tous les respects, et toutes les soumissions possibles, Monseigneur, de V.A.R., Ce 23. " leur sur luv tres humble, et tres obeissant serviteur, et sujet D. Albert Evesque d ' Aoste ' À propos de la question des ouvriers engagés pour compléter la forteresse de Verceil , le 23 février 1 668 le secrétaire du Conseil des Commis proposait de payer les nouveaux ou­ vriers 10 sols par jour. B .G.S., Fonds Gal-Duc, carton XIV, fasc. 9, 23 février 1 668. ' En réalité les deux cents ouvriers requis par le duc ne partirent que le premier mars 1 668. Cf. A . S .T., Corte. Lettere di Particolari, T, liasse 2 1 . fasc. 1 4, lettre du I '" mars 1 667. ' Généralement les Yaldôtains ne se consacraient pas exclusivement à l agriculture ou à l ' élevage, mais ils pratiquaient les deux. Les vignobles et les céréales constituaient la par­ tie la plus significative de l 'exploitation agricole de la vallée. D'ailleurs. la viticulture. plus rentable. pouvait être limitée en période de guerre. car la surproduction de raisin ou de vin, en cas d'arrêt du système des importations et des exportations, pouvait entraîner de nom­ breux problèmes. C'est pour cela que le Conseil des Commis avait l imité la production de vin dans les zones les moins accessibles du territoire. Généralement la date des vendanges était fixée par ce Conseil qui en décidait le jour (normalement le 4 octobre, jour de Saint­ François) par vote et à la pluralité des voix. La réglementation était assez sévère, puisque celui qui contrevenait à la loi devait payer une amende de cinq florins ou voir toute sa ré­ colte confisquée. L. COLLIARD, Vecchia Aosta. cit., t. li, pp. 1 5 1 - 1 52.

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