La correspondance d'Albert Bailly Volume VII Années 1659-1663 publiée sous la direction de Gianni Mombello

Lerm: 588 1 69 mon parent, je prens l a hardiesse de la supp lier tres humblement de lui faire la grace de l ' en gratifier, et esperant cette faveur de sa bonté royale, je prie Dieu qu' i l comble son auguste personne de tout le fond de ses divines be­ nedictions et me dis, avec mi l l e tres profonds respects, Monseigneur, de V.A.R. , Le Conseil des Comis, vos tres zelés sujets, comble V".A.R. de benedictions pour la lettre qu ' el l e l u i à écritte touchant les amendes'. Mr. Sansoz vous dira le" reste, Monseigneur. tres humble, et tres obeissant serviteur, et sujet D. Albert Evesque d ' Aoste ' V sur at; h le sur lui; ' ce passage, écrit de la main de Bailly, e été ajouté après l ' achève­ ment de la lettre, mais écrit avant la formule de clôture. provision et c�fjice de conseiller et avocatfiscal rière le duché de Genevois en .faveur de spec!able Jacques Greffie1; avec / 'arresr de verification d 'icelles ensuite ( f0 1 04). 5 La lettre dont i l est question ici remonte au 1 8 j anvier 1669. Nous la transcrivons ci-des- sous: « Tres chers, bien ainés et feaux, estants informés que divers particuliers de ce duché se dispensent de la justice, et que les delinquants demeurent impunis faute de force pour executer les sentences des j uges ou ma­ gistrats. nous avons resolu de remedier à cet abus en envoyant des soldats de justice à la citté d' Aoste pour servir aux ocasions où ils seront commandés. et n ' ayant pas d'autres fonds sur les l ieux pour les y faire subsister que cel luy des amandes qui nous appartien­ nent. nous envoyons ordre au Tresorier du païs de ne se desaisir de celles qui seront payées entre ses mains en faveur de qui que ce soit sans nostre commandement exprés, et que ceux qui pretendront y avoir droit en ayant fait cornier par bons tiltres, par devant le General des Finances Truchi , c ' est de quoy nous avons voul u vous donner avis. afin que vous fassiés exactement observer les dits ordres. Nostre service est celluy de la j ustice le requerant ainsy, et la presente n'estant pour autre, nous prions Dieu qu'il vous ait en sa sainte garde ». B.R.T., Ms. St. P. 543, cit. , t. fi, pp. 1 62- 1 63.

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