La correspondance d'Albert Bailly Volume VII Années 1659-1663 publiée sous la direction de Gianni Mombello

1 88 Correpondance d 'A. BaU/v - 1 664- 1672 de Y.A.R., a declaré, par une patente authentique, que le duché d' Aoste n ' est point du Piedmont et que c ' es t un duché à partJ1 8• " se sur le: ' l ' original porte tout: ' mots surlignés dans le ms; ''passage écrit par B ailly dans le sens de la longueur de la page. rin, où il fit son entrée le 7 février l 562 et qu' il proclama capitale et siège de la cour. I l fut le véritable restaurateur du duché et grâce à sa politique, il donna un nouvel aspect au du­ ché de Savoie. Il décréta l ' abolition des É tats généraux ( sauf pour la Vallée d'Aoste), et in­ troduit d'importantes innovations du point de vue financier et monétaire; il veilla aussi à l ' introduction de nouveaux tribunaux tels que les préfectures, et à la création d 'une milice nationale. En outre il institua les deux Sénats de Savoie (dont le siège était à Chambéry) et de Piémont (qui siégeait à Turi n ) , ainsi que les Chambres des Comptes respectives. Il en­ trep1it des nombreuses initiatives visant à privilégier le développement économique et com­ mercial de ses É tats. Il laissa à son fils Charles-Emmanuel I un état profondément renou­ velé, à la structure financière solide et avec une riche économie agricole, un prestige et une position internationale de premier plan dans le panorama politique de l ' Ttalie de l 'époque. DB!, t. 42, pp. 553-566: l. !OR!, op. cit., pp. 76-77; A. SEGRE, P. EGIDL, Emanuele Filiberto, Torino, Paravia, 1 928. " Il s'agit des lettres patentes du ]"' mars 1 580, par lesquelles Emmanuel-Philibert déclara que la Vallée d'Aoste était «une province séparée, qui ne dépend de nos autres provinces deçà ni delà les monts et qui a ses loix et i mpositions à part ». L. COLLIARD, Édits des ducs de Savoie . . . , cit., pp. 40-43. Le texte i ntegral de ces lettres patentes est reproduit par F.A. OUBOIN, op. cit. , t. XXIII, pp. 268-269.

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