La correspondance d'Albert Bailly Volume VII Années 1659-1663 publiée sous la direction de Gianni Mombello

86 Corre.1po11dancl' d'A. Bail/.\' - 1 664- 1 672 de repondre que nous ne les pouvions prendre qu ' au pied et au mesme inte­ rest qu ' i l nous donne les autres, Mr. Marquet" est entré dans la chambre de I ' Assemblée7, et m' a dit à loreille que vous en presteriés deux mille à cinq pour cent s i on vous en priait. Sur sa proposition, j ' ai surcis la réponce, et pris la l iberté de vous depecher ce / (f02r) mien domestique8 avec ordre de marcher jour, et nuit, car la chose presse, pour vous demander cette somme là à la condition promise'\ avec promesse solennelle que je vous fais , Mon­ sieur, de tenir l a chose secrete, et de vous fai re paier vos i nterests à point nommé s i vous nous fai tes l a faveur de nous accommoder de cette partie . J ' attans , s ' il vous plaist, Monsieur, une prompte reponce, et suis plus que toush les homes du monde, Monsieur, ' +en+; " l 'original porte touts. V [ost]re tres humble, et tres obeissant serviteur O. Albert Evesque d ' Aoste pays par le trésorier du duché pour / 'empreunt de / 'argent payé à SAR par suite de donatif qui lui ont accordé les États ( 1 7 novembre 1"664). dans F. A. DUBOIN, op. cit. , t. XX, 1 866. " li pourrait s'agir de Carlo Marchetti, comte de Saint-Martin, et procureur du baron de Pé­ nis. Il était l e fils de Marco Emilio Marchetti ( 1 570- 1 630) et de Lucrezia, fil le de Paolo Va­ gnone de Trofarel lo. Cf. A. MANNO, li Patriziato .. . , cit., t. IV, pp. 357-358; G . CLARETTA, Storia del regno ... , cit., t. IL p. 90. ' Les É tats généraux se réunissaient au couvent de Saint François à la présence du gouver­ neur ou du grand bail l i . " Il devrait s ' agir d e Geodfroy Lucian dont i l est question à l a note 1 1 d e l a lettre 576. " D'après les Registres du Pars, lors de la séance du Conseil Général du 20 septembre 1 664, Bailly et l e baron de Montjovet avaient présenté deux lettres qui leur avaient été adressées par le marquis de Saint-Thomas, et dans lesquelles le secrétaire s' offrait de prêter deux mille pistoles à cinq pour cent. L'assemblée accepta sa proposition. Cf. E. F. BOLLATI, Le congregazioni . . . , cit. , t. Ill, p. 35 1 .

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