La correspondance d'Albert Bailly Volume X Années 1677-1688 publiée sous la direction de Gianni Mombello
1 70 Correspondance d 'A. Baif!F - 1 6 77- 1 688 Lettre 842 A . S.T. , Corte, Lettere Vescovi, m . 2 1 , fasc. 1 , lett. 1 02 Destinataire: Lieu et date d 'envoi: Support: Autres mentions: Madame, Christine de Lenoncourt1 Aoste, 1 7 décembre 1 678 un b i feuillet ( f'2v blanc) f02v, autre main: 1 7 decembre 1 678 . L'Evesque de la Val d ' Aouste. Lettre écrite par autre main mais la formule de clôture, la date et la s ignature sont de la main de Bail ly. D'Aoste, ce 1 7 decembre 1 678 Les affaires pressent, ou sont moins heureuses, quand el les ne sont pas bien fondées. S ur ce p ied, j e m ' aperçois par l a derniere l ettre dont vous m 'avez honoré2, que vos agents n ' etabl issent pas b i en les investitures d ' I ssogne, et de quelques fiefs d ' Aymavi l l e qu ' on doit prendre des evesques de la Val d 'Aoste3, et cette erreur pourrait nu i re à Monsieur le comte de Cha l l and, 1 La destinataire de cette lettre est Christine-Charlotte, fi l l e de François Havart, marquis de Senantes. Le 20 juin 1 66 1 , elle avait épousé en premières noces le comte Henri de Lenoncourt de Challant et ensuite le marquis Charles-Maurice I snardi de Caraglio. Cf. A. MANNO, op. cil. , t. X I V, p. 235. 2 Les registres des lettres de la cour ne conservent aucune copie de cette lettre. 3 La question de la succession au comté de Challant occupe plusieurs pages de ! ' Historique de De Til lier. En effet, la succession au comté avait été mise en d iscussion pendant plusieurs années.jusqu'au moment où Jacques de Challant fut investi du titre de comte en 1 456. Cette succession ne fut plus contestée j usqu'à la mort de René de Challant, survenue en 1 565. Le comte avait disposé en faveur de sa fille ! sabelle, mariée à Jean-Frédéric de Madrus; Emmanuel-René son fils et Charles-Emmanuel de Madrus ( note 6 ci-dessous), évêque et prince de Trente. furent donc investis de ce fief malgré une infinité de substitutions fidéi commissaires et de transactions passées entre les différentes branches de la fami l l e Chall ant. La situation sembla s'apaiser jusqu'au décès de Charles-Emmanuel de Madrus, survenu en 1 659, ce qui donna l'occasion à Antoine Gaspard de Challant, baron de Fenis, et à ses frères de reprendre la cause devant la Chambre des Comptes contre la n ièce de ! 'évêque Charlotte Léonor-Christine de Madrns (n. 9 ci-dessous). Cette dernière conserva ses possessions, mais les barons de Fenis et de Châti l lon ne s 'arrêtèrent pas et après sa mort i ls reprirent le procès intenté contre les possesseurs du comté de Chal iant et de la baronnie d' Aymev i lle,
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