La correspondance d'Albert Bailly Volume X Années 1677-1688 publiée sous la direction de Gianni Mombello

Lettre 857 207 piege6, et mes defencesh. /[f02v] Mais pourquoi occuper mon esprit du soin de me defendre puisque V.A.R. se declare si hautement pour moi et ses deux fi­ deles serviteurs7, principalem[en]t le cher ainé, ainé en tout, qu'on avoit essaié de me rendre suspects? " Madame, je conj ure toute vostreJ bonté de sçavoir bon gré à ce M inistre de m' avoir fait reveni r de l ' autre monde pour vous serv i r dans le prochein Conseil General8, e t pour vous j urer sur mon D ieu que je suis, je ne sçais pas d ire comment, Madame, de Y.A. R . , tres humble, tres obeissant et tres vivant sujet et serviteur, D. Albert Evesque d' Aoste " conoistre sur p; h le t"' 1 v a été écrit dans le sens de la longueur de la page; " +Mme+; d vostre sur voste. 6 Nous n'avons trouvé aucune copie du traité auquel Bailly fait allusion ici. 7 Bai l ly powTait faire allusion au comte de Buttilière (désormais marquis de Saint-Thomas) et au marquis de L escheraine. 8 Le Conseil Général se réunit en 1 680, à l ' occasion de la demande de la part de la duches­ se Marie-Jeanne-Baptiste d ' un donatif pour la majorité de Victor-Amédée l l. À cette fin, elle avait envoyé en Val l ée d 'Aoste le marquis Pallavisin, qui avait proposé une somme de 3000 pistoles. L'Assemblée Générale se tint le 3 avril, lors de laquelle Bailly soutint la proposition de la duchesse. Enfin les Troi s É tats proposèrent la somme de 40000 l ivres, qui fut acceptée. Lors de la même séance l ' évêque avait à nouveau soulevé la question de la signature des procès-verbaux, querelle qui l ' opposait depuis quelque temps a � vibai l l i Beltram. Sur cette controverse cf. n. 5, lett. 85 1 . Cf. Mg r J . Duc, Histoire de l 'Eglise . . . , cit., t. V I I , pp. 354-3 55; E .-F. BOLLATI, op. cil. , pp. 458-47 1 .