La correspondance d'Albert Bailly Volume X Années 1677-1688 publiée sous la direction de Gianni Mombello
298 Correspondance d'A. Bailli· - 1 6 77- 1 688 et à Di eu même et vous le pouvez faire· en me versant à ! ' advenir moins de graces et prenant la peine de m ' assurer que votre magnan i mité supplée à mon impu issance, et qu ' estant veritab l ement magnanime, vous vous fai tes un plaisir de me bien fai re sans esperance d ' auc u n retour, mais que vous vous contentés de la qual i té s imple et ster i l e que vous m 'avez permi s de puis si longtemps de prendre, Madame, le tres h umble, et de tres obeissant s uj et, et serv i teur de VA.R. D. Albert E. d'Aoste Messieurs les borons Louis de Valese7 et de N us8, mes dignes et chers colle gues, sentent comme i l s doivent la grace que Y.A . R . leur fait de leur promettre un favorabl e accueil9. l i s onth bien servi V.A . R . . I l s ne sçauroient degenerer, particul i e rement le premier qui part pour faire son quartie1"" 10. " Ce vers a été surligné dans le ms; b +s+ont; ' ce passage, de la main de Bailly, a été ajouté dans un deuxième moment en bas de page. 6 En français c lassique les constructions je dois /efàire (V+clitique+inf) etje le doisfàire (clitique+V+inf) peuvent coexister. Dans ce cas le phénomène, dont l 'usage est fréquent à l 'époque, est appelé "montée du clitique". Cf. N. FOURNIER, op. cit. , pp. 80-84. 7 Louis-Joconde de Vallaise ( lett. 859, n. 1 2). 8 François-René baron de Nus. Après la mort de tous ses oncles, i l réunit en sa personne toute la seigneurie de Nus et de Rhins, ainsi que la terre de L eising dans le marquisat de Ceve. Il mourut d'hydropisie en 1 703, à l ' âge de 50 ans. l i avait épousé Madeleine de Carret, fille du seigneur marquis de Bagnasc, de ce mariage naquirent six enfants. J.-B. DE TILLIER, Nobiliaire . . . , cit., pp. 438-440. 9 Le baron de Val laise et le baron de Nus avaient été députés conjointement avec Mgr Bailly, pour présenter l e donatif au souverain. E.F. B O L LA T I, op. cit. , t. I I I , p. 495. 10 JI s ' agit du service que l 'on rendait au roi ou au prince pendant trois mois, chacun selon ' sa charge. A . FURETIÈRE, op. cit., s.v. quartier.
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