La correspondance d'Albert Bailly Volume X Années 1677-1688 publiée sous la direction de Gianni Mombello
Lettre 784 29 d ' une même chaisne, et inseparables pour marquer par l a premiere qu' i 1 faut doner, par la seconde qu' i l faut recevoir, et par l a troisieme qu'on doit doner à son tour. Je fais, Madame, le metier de la premiere. Vous ferés, s ' i l vous plait, celui des deux autres. Que cela est encor naif! En verité, M adame, j 'ai de la complaisance pour ma faci lité à m' enoncer, mais j 'en aurei b ien plus encore à voir celle avec l aque l le vous me repondrés. Orsus, Madame, V.A. R . en rece vant mes gal imatias et conoissant mon ame j usques au fonds, elle dira: «Mon evesque ne songe qu'à me resjouïr et à me delasser des occupations dont ma Régence m' opprime plus qu'elle ne m ' accable'\>. li est vrai, Madame, et les seules etreines que j ' attends de sa générosité, sont qu'elle daigne me doner la consolation d 'apprendre par elle-même, qu'elle aime l 'enjoüement de mes l ettres seulement par la conoissance qu ' el le a que je les egaie pour la divertir, et qu'elle est tres persuadée que jamais persone n ' a été, n ' est, et ne sera à l 'egal de moi, Madame, de V.A . R . tres humble, tres obeissant, e t tres obligé sujet, et serviteur O. A lbert E. d 'Aoste " ce passage est souligné dans le ms; h la apparaît deux fois dans le ms � Sur l a régence de Marie-Jeanne-Baptiste e t s u r ses débuts c f. Introduction, § 1 .
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