La correspondance d'Albert Bailly Volume X Années 1677-1688 publiée sous la direction de Gianni Mombello
Lettre 906 3 1 7 prié d � r ' entè � 1ner son fac . tum dans ma lettre, a . fin qu ' i l vous plaise, Madame, d'y fa ire les JUStes reflex ions qui vous sont s1 natureles. /[f0 1 v] Notre ado rable Prince4, digne fi l s d 'une adorable Princesse et qui expose tout pour le faire monter sur pl usieurs trônes5 me demande un bouquetinr'. Je supplie tres humblem[ent] , Madame, V.A . R . , avec ma s incerité et ma v ivacité ordinaires et qui vous plaisent tant au moins le President7 tout plein de v i vacité m' en flate, je fais donc une tres humble supplication à V.A.R. de dire à mon souverain que si tost que mon neveu de La Crete sera de retour de Moncalier je monterei sur mon cheval de chasse que je lui ai preté pour aller chercher l 'animal q ue s.A . R . me fait l 'honeur de me /[fD2r] demander et que je le lui envoierei assu rement, carje ne doubte point que cette bete ne v iene se prosterner à mes pieds sçachant que son Souverain le l u i commande. Il me souvient, Madame, que dans mes beaux jours une belle Princesse8 peschant dans un grand reservoir plei n de poissons, un poete9 fit ces vers: altamente che la sua relattione è fa lsa et che tiene il S'" barone per cavag' d 'honore e sua sig" anchora e che se si trova un solo testimonio che Io convinca vole sottomettersi ad ogni rigorosa soddisfattione. Quanto al 2° capo confessa haver battuto i l staffiere per risentirsi dell ' insolenza usatagli con havergli tirato un colpo d i sasso i n una gamba che l ' ha obl igato star i n casa alcuni giomi oltre che dichiara che per esser stato di notte non conobbe esser il staffiere di d0 ba rone, e che se l 'havesse conosciuto per tale, nonostante che fosse ferito, per il rispetto che gli deve, non ne havrebbe tiratto né men ne primi moti la vendetta offerendosi di dichiarare d'haverne disgusto d'haverlo battuto domandandogl i scusa. Questi son statti li rnottivi delle offese e ke sodisfattioni ch'ho procurate al barone, c pure men con l ' interpo[sitio]ne d'amici communi delle parti ho potuto disporlo d0 barone ad accettar queste soddisfattioni che mi son parse tra genti lhuornini rnolto [f'2r] giuste e sufficienti. Su la prettentione che il detto De la Crete gli debba domandar perdono, il che stante la negativa sui prirno capo e la soddisfattione sudetto che gli offerisce dare per il secondo, parmi che quel termine di perdono non sia in questi casi necessario''. Cf. A.S.T. , Corte. Lettere di Portico/ari, B, 111. 38. Malheureusement nous n ' avons pu retrouver aucune information sur l ' issue de cette querelle. 4 Victor-Amédée I I . 5 Sur ce sujet voir le � l d e l ' Introduction. 6 Le sang du bouqueti n était considéré efficace contre la fièvre. Bailly même le recorn mandait à son e lergé dans le Formulaire de prône ( 1 679) en disant qu ' i 1 s ·agissait d'un remède presque infail lible que les valdôtains ernployaient pour la pleurésie. Cf Mgr J . Duc, His1oire de / ' Église .. . , cit., t. VI 1, la note 2 aux pages 348-349. 7 Probablement le marquis Joseph-Marie de Lescheraine, identifié à la note 4 de la lettre 786. 8 Probablernent Marie-Jeanne-Baptiste. 9 C'est-à-dire Bailly.
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