La correspondance d'Albert Bailly Volume X Années 1677-1688 publiée sous la direction de Gianni Mombello

356 Correspondance d 'A. Bailly - 1 6 7 7- 1 688 defini en plusieurs conciles contre les iconoclastes. Cela posé, mon grand age ne me permettant point d'eller rendre mes devoi rs à M. R . , \et/" ne pouvant pas neantmoins me dispenser d ' une obligation si preci se, je dois et je puis paier cette debte et offrir mes venerations à cette princesse, en les presentant à son i mage. Mais elle doit, cette image, me la representer au naturel, c ' est à dire qu'elle doit cette copie estre aussi /[f02r] parfaite que l 'original (car autrement je la meconoitrois). Et nul, Monseigneur, ne me la peut fa ire voir dans sa peinture aussi b ien faite, et achevée qu'elle l ' est en sa propre persane, que V.A. R . qui ordonera au peintre de la tirer telle qu ' elle est dans votre esprit et dans votre cœur, et me fera la grace de me I ' envoier comme un tresor que j e joi ndrai à un autre. C 'est, Monseigneur, au portrait de Y.A.R. qui fait ma richesse, et l 'ornement de ma maison'. Vous y estes peint en grand, Madame Royale le sera, s ' i l vous plait de même afin que nos Val d 'Aosteins l ' y vienent adorer et d i sent avec leur sage s implicité: Oh, qu ' el le est gracieuse et belle notre Madame Royale, et que nous somes obl igés à notre eveque de nous la produire , sans que nous i mposions aucune tai lie pour la defraier et sa cour. Je suis avec une devotion presque religieuse, au moins elle est extreme, h tres respectueuse et inviolablec Monseigneur, de V.A.R., [F3r] Sonnet6 tres humble, tres obeissant et tres fidele sujet, et serviteur D. A lbert E. d 'Aoste qui va droit à l ' âge de 80 ans Madame Royale epouse de S.A . R. parle Si les peintres m 'on mal trai tée, Je suis bien peinte dans le cœur De Victor mon aimé veinqueur E t d ' une eternelle durée.ci 5 Sur les portraits conservés au palais de l 'évêché voir les notes 2 et 3 de la lettre 8 1 8. '' Ces vers se trouvent sur un feuillet emboité dans la lettre, qui renferme cinq autres copies du sonnet, vraisemblablement destinées à être offertes à des personnages i l lustres de la cour.