La correspondance d'Albert Bailly Volume X Années 1677-1688 publiée sous la direction de Gianni Mombello

Lettre 797 69 oserai-je /[f'2r] paroitre, et haranguer devant Y. A.R., qu i excellez sur tous les plus eloquents du monde et qui parlent un langage nouveau, pur et, si je le puis dire ainsi, aussi j eune et aussi" florissant que vous? En verité, Madame, V.A . R. fait une bien haute epreuve de mon obeissance, et vous la rendre c ' en sera as­ sûrement plus un effort, qu' un effet. l i faut pourtant me soumettre, Madame, car tout le monde dit que vous etes la plus ferme princesse qui fut j amais et qu i veutb étre obeie sans repl i que. Cest que tous l es commandements que vous faites, sont j ustes, estant tous marqués du caractere de vostre esprit qui est tres j uste, et entierement droict. Et" c' est cette intell igence profonde, et que je veux appel ler lumineuse, qui me console, et me fait croire que vous trovez [sic] en moi quelque capacité que je ne conois point, qui pourra /[f0 1 v] me faire repon­ dre à vostre obligeante attente, et la remplir. Dieu, s ' i l lui plaist, m'en fasse la grace, et uniquement cel l e que je souhaite, aprés les divines, plus que toutes les autres, c ' est de" porter eterne l l ement, par votre permiss ion, la qualité Madame, D 'Aoste, ce 14 de ju i n 1 677d le tres humble, tres obeissant, et tres fidele sujet et serv i teur de Y.A . R. D. A lbert E. D 'Aoste " et aussi sur + �+; h ve111 sur vu11/és; ,. Et sur C d le f0 1 r a été écrit dans le sens de la lon­ gueur de la page; " de sur M. Recueil de travaux publ iés par la Faculté des Lettres··, trente-septième fascicule), p. 7; G. MOMllELLO, l '«Academie Françoise el l!alienne de Thurin». cit., p. 502.

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